Dounia

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— Tu dois avoir la gastro, j'ai appelé un médecin en lui donnant les symptômes, et il m'a dit que c'était ça. T'as juste besoin de repos, et tu devrais laisser tomber cette histoire d'aller chez Aria.

Je le regarde simplement sans rien dire.  Anas était très attentionné, irréprochable, mais je n'ai pas oublié ce qu'il s'est passé la dernière fois, j'en ait encore gros sur le coeur. Il commence à se comporter vraiment de façon étrange.

— Dou je t'ai dis que j'étais désolé. Mais comprend que te voir avec Azem, dans la même voiture peut porter à confusion.

— Tu devrais me faire confiance.

— Mais je te fais confiance.

— Tu vas arrêter de me suivre ?

— Je te le jure dit-il en mettant sa main sur son coeur. On fait la paix ?

J'avais presque envie de rire. C'est beaucoup trop facile. Ces derniers temps je me pose beaucoup de questions par rapport à lui, à nous. Il y a quelque chose de nouveau qui s'est installé entre nous, comme de la peur. Et je n'aime pas ça.
Je suis amoureuse d'Anas, je l'aime plus que tout, mais son comportement ces derniers jours a été inacceptable.

Toutefois, je ne peux pas oublier tout ce qu'il a fait pour moi, à quel point il a été un réel soutient ces derniers mois. Je n'ai personne d'autre en dehors de lui.

— Alors demande Anas dans l'attente d'une réponse

— Non. Tu prend vraiment ça à la rigolade mais tu ne te rend pas compte que t'es en train de foutre en l'air notre relation.

— Moi je la fou en l'air ?

— Oui toi. T'es allé voir mon père alors que je te l'avais interdit, tu me juge sur ma manière de m'habiller, tu t'es montré menaçant voir même violent envers moi plusieurs fois et maintenant tu me suis en voiture. C'est pas comme ça que je veux vivre en couple.

— Donc tu vas vraiment me quitter ?

— J'en sais rien.

— Je t'ai dis et je le répète, je suis désolé. J'ai perdu les pedale, mais ça ne se reproduira plus. Je te l'ait même juré, que veux-tu que je fasse de plus pour te rassurer ?

— Prouves-le.

J'en ait marre de cette guerre, des conflits. Je veux simplement passer de bons moments avec lui, que tout redevienne comme avant.

Je met ma tête contre lui et il m'enlace. Il a vraiment des choses à prouver, parce que je n'hésiterai pas à mettre fin à notre relation, même si c'est difficile, s'il ose avoir un comportement bizarre.

Nous étions assis sur le canapé, on a finit par s'y allonger en regardant la télé.

— Tu m'as fait peur, j'ai vraiment cru que tu allais partir dit-il en me faisant un bisou sur le dessus de la tête

— Je le voulais vraiment, t ça reste toujours une possibilité. Tu m'as trop énervée, j'ai eut peur même.

— Peur de quoi ? De moi ?

— Ouais. C'est un comportement bizarre de suivre sa femme quand même.

Anas ne dit rien et le serre plus fort.

— Tu veux que je te ramène un truc, y'a rien qui te fait envie ?

— Non rien.