Azem est entré à la maison accompagné d'une petite fille. Je ne l'avais jamais vu avant. Et si Azem était père ?
— Ah t'es réveillée. Je te présente Elisa, ma nièce
— Salut Elisa dis-je en me baissant à son niveau
— Elisa, voilà Dounia. Tata Dounia.
— Bonjour Tata me dit Elisa timidement
Azem me fait signe de le suivre dans la cuisine après avoir laissé la petite devant la télévision.
— J'ai un service à te demander.
— Dis-moi.
— Tu pourrais t'occuper d'elle, j'ai quelques problèmes à régler, j'ai pas le temps.
— Bien sûr.
— T'assures ma belle. Je serais de retour ce soir dit-il avant de m'embrasser sur la joue et partir
Me voilà seule avec Elisa, elle était tellement belle. Blonde aux cheveux longs, les yeux d'un bleu presque translucide, avec un visage dont les traits étaient tellement doux, on aurait dit un ange.
— Ça te dis de regarder la télévision ?
— Oui !
J'ai allumé la télévision et on s'est assises devant des dessins animés, ça m'a carrément fait retourner dans mon enfance. Je ne regarde plus les dessins animés alors j'ai oublié à quel point ça pouvait être marrant des fois.
À midi on a déjeuner des pâtes au fromages, encore devant la télévision. Et petit à petit, elle s'ouvrait au moi et me racontais a vie de petite fille de 8 ans.
— Et Lary a dit qu'il était amoureux de moi mais moi je suis amoureuse de Noé.
— Alors qu'est-ce que tu va faire ?
— Je sais pas parce que Lary c'est le meilleur ami de Chloé et Chloé est ma meilleure amie. Je ne veux pas qu'il soit triste.
C'était trop drôle, les problèmes d'enfants sont tellement bêtes, j'aurais aimé avoir les mêmes étant jeune. Mais non, au lieu de ça je cherchais après mes parents.
— Tu sais quoi ? On va faire un tour au parc.
— Oui se met-elle à crier toute contente.
Je ramasse mon téléphone et nous sortons en bas de la maison, il y avait un petit parc. Je me suis assise sur un banc, à la regarder jouer.
Et si j'aurais été une bonne maman ? Et si cet enfant que je portais m'aurait rendue heureuse ? Et si Anas serait devenu meilleur après sa naissance ?
Pleins de doutes me traversent l'esprit, des questions que je ne m'étais jamais posées. Je suis persuadée de ne pas vouloir d'enfants, mais je me demande ce que ma vie aurait été si mon bébé avait pu naître. « Mon Bébé » ? C'est la première fois que je dis les choses comme ça.
Ce n'était pas un bébé, c'était un simple foetus, et même si je ne l'ai pas perdu de la manière que je voulais, j'en aurais pas voulut.Sans m'en rendre compte, j'avais les larmes aux yeux, je les ait aussitôt ravalées.
(...)
On toque à la porte, ça doit être sa mère, j'ouvre et découvre sur une belle jeune femme. Elle était magnifique, les mêmes yeux qu'Azem, la même prestance, et un blond semblable à ceux de sa fille.
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)