17.2.

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Point de vue de Ludovic

Après avoir tendu nos six billets à l'entrée, Wilfried entre rapidement dans le hall que je trouve resplendissant. Nos omégas sont bouche bée devant ce mélange de modernité et de luxe. Même Jonas, qui a eu la chance d'aller à l'Opéra, ne trouve rien à redire et profite de l'instant.

Passé derrière nous, Wilfried nous invite à avancer pour prendre place dans la salle. Immense. Nous sommes tout de suite attirés par la profondeur qui nous fait face. Ainsi que les centaines de sièges devant nous. Pourtant, Wilfried ne cesse de nous dire d'avancer, encore et encore.

Nous arrivons très rapidement à des emplacements stratégiques, puisque les sièges sont légèrement surélevés et permettent une vision panoramique sur toute la scène, mais aussi sur les balcons qui se trouvent de part et d'autre. Les lumières sont multiples alors même que le spectacle n'a pas commencé.

C'est Baptiste qui part à l'attaque de notre Alpha :

« Où sommes-nous, Wilfried ? Qu'est-ce que c'est ?

— VivID, sourit-il.

— Vivid ? C'est quoi ? demande Jonas.

— Une ode à la vie.

— De quoi ? s'interroge Baptiste en levant un sourcil.

— C'est un spectacle complet, une revue si vous préférez, qui raconte l'histoire d'une petite fille séparée de son père et peu à peu transformée en robot. Mais elle résiste. Elle résiste tellement que c'est tout l'univers qui en est transformé. C'est une ode à la vie, à la liberté.

— Ca ressemble à une pièce de théâtre ? continue Jonas.

— Du tout, tu t'en rendras vite compte. J'espère que vous avez révisé vos bases d'anglais, pour les chansons, se moque notre Alpha.

— Il y a des chansons ? Cool ! s'enthousiasme Jonas, avec son air enfantin.

— Merci, Alpha ! dit spontanément Adrien.

— Merci ! répétons-nous en cœur, décrochant un sourire à Wilfried.

— Avec plaisir, je crois que ce spectacle est tout à fait adapté à notre petite meute ».

Très vite, les lumières s'éteignent et la scène s'anime. Une petite fille apparaît et le lien est fait avec ce que nous a dit Wilfried. Très rapidement, la revue se met en place et les chanteuses caressent nos oreilles. Même s'il est parfois difficile de clairement distinguer leurs propos, j'essaie de comprendre les paroles.

Apparaît ensuite un chanteur de grande qualité, assez farceur, avec un haut-de-forme blanc et un costume de la même couleur. Tout doucement, j'entends Jonas affirmer : « ce sont les mêmes chaussures qu'il me faut ». Le meneur de revue porte des chaussures dignes des années disco avec leur talon.

Soudainement, le chanteur s'arrête et nous regarde dans les yeux, là, à quelques mètres de nous. La musique commence et les paroles, bien davantage parlées que chantées, sont clairement compréhensibles.

Un mâle foudroyant (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant