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🌟Lucy

J'étais debout en face du bureau de mon père, quant à lui, il me tournait le dos comme à son habitude, il regardait par la fenêtre. La pièce était tellement silencieuse qu'on pouvait entendre les mouches volaient. Ce silence était tellement pesant que j'en avais peur... Peur de ce qu'il voulait me dire, je n'avais vraiment aucune idée, et on peut dire que ne pas savoir ce qu'il avait l'intention de me dire me faisait vraiment stressé, j'étais aussi stressée que le jour où j'ai avoué mes sentiments à Natsu... Bon, un peu moins quand même, mais l'idée est là...

— Alors Lucy, me coupa – t – il de mes pensées.

— Oui, père ? dis-je en relevant la tête vers lui.

— Tu n'as rien à me dire ? se tourna – t – il légèrement de profil vers moi.

— Je ne vois pas de quoi vous parlez, lui répondis – je avec incompréhension.

— C'est bien toi qui a dit vouloir voyager ? reprit – il le sujet.

— Euh... Oui c'est bien moi qui ait dit cela... dis – je d'un air pas très convaincu par ce qu'il racontait ou plutôt par ce qu'il venait de me demander.

Je me demande s'il a compris dans quel sens, j'ai utilisé le verbe « voyager ». Quand je lui avais parlé de voyage, je lui en avais parler sur un coup de tête, je lui avais parlé en tant que Lucy et pas en tant que fille de la famille Heartfilia. Quand je lui parlais de voyager, je lui en parlais avec le cœur... Les voyages que j'avais pu vivre avec Natsu, en tant que mage. Voilà le vrai sens que je donne au mot voyage, je ne parle pas de voyage au terme du conglomérat Journel puisque ces voyages sont d'un ennui... Ils n'ont rien de particulier, alors que ceux avec Natsu, ils étaient merveilleux. En plus d'être avec lui, les missions et les aventures étaient différentes d'où le fait de penser que les voyages étaient extraordinaires.

— J'en ai parlé avec le conglomérat, et il a dit qu'il serait ravi, me sortit – il de mes pensées.

— De quoi parlez - vous ? continué – je de demander sans compréhension.

— Le conglomérat a dit qu'il serait ravi que tu voyages avec lui, m'expliqua – t – il simplement et sans retenue dans ses mots.

Quoi ?...

Je suis restée bouche - bée face à son annonce. C'est bien ce que j'ai dit, il n'a pas compris le sens dans lequel j'ai utilisé le verbe « voyager ». Il l'a compris, mais dans un autre sens, il l'a compris dans un sens totalement ennuyeux...

— Mais père, cela n'est pas possible, essayé – je de le convaincre de ne pas réaliser son projet.

— Et pourquoi ? Rien de mieux que de voyager avec son époux, tu n'es pas d'accord ? me demanda – t – il en se tournant totalement vers moi cette fois.

— Ce n'est pas ça le problème. Je veux dire, que va devenir Nashi ? demandé – je en repensant à ma fille.

— Elle viendra vivre avec nous, répondit – il simplement comme si c'était quelque chose de normal.

— Pardon ? lui demandé – je de répéter sur un ton presque énervé par ce qu'il venait de dire.

— Oui, le temps que vous voyagerez, le conglomérat et toi. Nashi viendra vivre avec ta mère et moi, m'expliqua – t – il plus en détail.

Mes yeux se sont écarquilles, j'ai cru que c'était une illusion, un mauvais rêve, n'importe quoi sauf la réalité. Être séparer de Nashi durant des mois ? Ne plus la revoir pendant des semaines ? Ne pas voir son sourire chaque jour ? Mais à la place vivre durant des mois avec le conglomérat ? Je me suis doucement mise à trembler, rien qu'à la pensée d'être séparer de ma fille, c'est comme si... On me coupait les jambes, les bras, la tête... Ou qu'on me coupait le cœur en milles morceaux.

Mensonge d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant