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🌟Lucy

La nuit n'a été que de très courte durée, elle est passée à une vitesse folle, je n'y ai pas fait plus attention que ça. Nous étions déjà le matin, et Nashi était toujours enrouler dans sa chambre, en train de dormir. Il est vrai, qu'en temps normal, je l'aurai réveillé sans aucune hésitation, mais après la marche que nous allons faire ce soir, je pense que la laisser dormir serait une meilleure solution que la porter sur mon dos, et celui de Natsu, tout le temps du trajet, sachant que nous avions encore d'autres bagages.

J'ai dû, donc, faire face seule, au conglomérat, en cette magnifique journée. Ne sachant où il allait se rendre, et surtout ne voulant lui poser plus de question à ce sujet, j'ai quand même eu la gentillesse de bien vouloir le saluer.

— Vous souhaitant une excellente journée, madame, me salua – t – il d'un geste délicat en m'embrassant la main.

— Oui, à ce soir, mens-je tout en déviant le regard avant de retirer d'un geste rapide ses lèvres de ma main droite.

Je ne lui ai pas adressé un mot supplémentaire, que j'étais déjà retournée dans la maison pour vérifier si Nashi était enfin réveillé ou si elle était encore en train de dormir et être momifier dans son lit.

🌸Nashi

Je me suis, doucement, réveillé, avant de me mettre à bailler pour finalement m'étirer et me frotter les yeux. Une de mes mèches roses est venue se placer devant mon visage, me rappelant qu'il fallait que je pense à me les brosser, ce qui avait le don de me faire rire. C'est vrai qu'en ce moment, je ne pense même plus à les brosser aussi souvent qu'avant. J'avais les cheveux aussi lisses que maman à l'époque où j'avais les cheveux parfaitement blonds, maintenant, avec mes cheveux roses, je n'ai que des piques de droite à gauche, avec quand même quelques mèches de cheveux lisses. Il est vrai qu'avec une description pareille on pourrait penser que je suis un vrai clown, mais la réalité est très différente, je trouve que cette coupe me va très bien et ressemble aussi bien à celle que maman que celle de papa.

Après ce court instant de réflexion, je me suis empressée de me lever de mon lit pour essayer de choisir une des tenues restantes dans ma garde – robe, il n'y avait vraiment plus beaucoup de chose, et puis, c'est peut – être mieux ainsi, au moins, je ne vais pas prendre des heures pour une petite tenue.

— Tu as raison Madame Bec, pris – je ma peluche entre les mains, une tenue simple et non princesse ferra l'affaire, me mis – je à rigoler.

— Ta Madame Bec a vraiment de bonnes idées je trouve, ouvrit ma mère la porte de la chambre avant de la fermer tout aussi rapidement.

— Oh oui, elle n'a que de très bonne idée, la posé – je sur un fauteuil de la chambre avant de courir vers maman, tu sais maman, ça te va très bien cette tenue... Tu fais plus... Femme dangereuse, rigolé – je.

— Dangereuse ? s'accroupit – elle devant moi ne comprenant pas où je voulais en venir.

— Oui, dangereuse, car tu ne respectes pas les codes vestimentaires de la bourgeoisie, lui répondis – je simplement.

Ellipse d'une heure

J'étais assise par terre, en train de jouer avec mes peluches à la dinette. Tandis que maman était assise sur mon lit, en train de lire un livre. J'arrivais à lire l'impatience et une once de colère dans son regard, d'où le fait que j'ai préféré me taire et prendre le thé avec Monsieur Nounours et Madame Bec sans lui demander pourquoi elle avait l'air énervé.

Mensonge d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant