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🌟Lucy

J'ai pris une profonde inspiration avant de toquer à la porte du bureau du conglomérat. Je pensais que mon père allait mettre du temps à me répondre, mais il m'avait inviter tellement rapidement dans la pièce, que j'avais l'impression que le temps voulait que je quitte rapidement cette horrible maison.

J'ai doucement ouvert les portes du bureau, avant d'y entrer, et me pencher en avant pour remercier mon père d'avoir accepté cette conversation. Je n'arrivais pas à le regarder droit dans les yeux, me rappelant ce qu'il avait osé me faire : Me traitant encore une fois comme une marionnette et non comme sa fille. Pourrais - je le pardonner un jour ? C'est une bonne question, comme dis, je n'ai jamais été très proche de mon père. Je sais qu'il n'a pas mauvais fond, mais sans vraiment le contraire, je ne peux dire si c'est une bonne ou une mauvaise personne.

— Au lieu de me remercier, j'aimerai bien savoir ce qu'il t'amène ici, tu n'es pas du genre à vouloir me parler sans raison Lucy.

— Je sais très bien père, mais... Si je suis là aujourd'hui, c'est pour vous parler de quelque chose d'important, de très important à mes yeux.

Je me suis doucement relevée, avant de me tourner vers la porte du bureau, je n'avais aucunement l'envie de rester ici trop longtemps, tellement que j'avais pour objective de partir, que dis - je, de quitter la pièce, à l'instant où j'allais lui avouer que je voulais divorcer du conglomérat et que je refusais de vivre ma vie selon ses envies.

— Je vous annonce que je décide de quitter la maison... Je... Je ne peux pas vivre plus longtemps dans ce moment aussi affreux et hideux à mes yeux, je... Je veux juste pouvoir vivre librement ma vie, sans qu'être soit dicté ou je ne sais quoi d'autre, c'est pour cela que j'aimerai-

Mais à l'instant où je me suis retournée pour enfin le regarder droit dans les yeux, j'ai pu constater qu'il était juste dernière moi, prêt à m'effacer une nouvelle fois la mémoire pour m'implanter de nouveau souvenir. Je me suis directement baissée avant de faire plusieurs pas en arrière, pour venir me coller le dos à la porte, le poing sur la poitrine. S'approcher ainsi de moi m'avait tellement fait peur que je n'avais même pas eu le courage de lui dire un mot, mais quand je compris enfin totalement la situation et que la colère avait commencé à prendre le dessus sur moi.

— Comment osez - vous ?! Vous n'avez point le droit de jouer avec ma mémoire !

— Je fais ça pour ton bien Lucy, tu devrais le savoir, retira - t - il ses mains me regardant de son regard déterminé.

— Vous faites cela surtout pour votre bien, votre plaisir, et être sûr que votre fortune ne périsse jamais ! Avez - vous penser à moi ne serait qu'une seule seconde ?! Je ne suis pas votre marionnette à ce que je sache, mais je reste votre fille ! Vous entendez ?! Un être humain fait de chair et de sang ! m'exclamé - je à plein poumon.

— Vivre dans la misère ne t'avancera à rien dans la vie Lucy, ce sont les malheurs de ce monde, s'approcha - t - il doucement de moi, nous ne pouvons vivre que dans le plaisir si nous avons l'argent. L'argent dicte les règles de ce monde, et je pense que tu veux asservir ton bonheur, je me trompe Lucy ?

— Mon bonheur ne peut se résumer à la même vision que vous avez de ce bonheur. Je ne sais peut - être pas encore exactement ce qu'est le bonheur, mais je suis sûre d'une chose, le poussé - je en arrière, mon bonheur ne peut se résumer au pouvoir et l'argent !

Mon père n'avait vraiment pas l'air d'accord avec mes paroles, j'arrivais à le comprendre, surtout face à son regard. Honnêtement, je ne serais dire si mon père m'a toujours prise pour une marionnette, ou s'il ne savait juste pas comment se comporter avec moi, mais ce qui est sûr, c'est qu'à cet instant précis, il était tous sauf d'accord avec moi, j'avais l'impression d'être tellement inférieur à lui...

Mensonge d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant