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🌟Lucy

Un choix, qu'est - ce que ce mot veut dire ? C'est l'action de choisir quelque chose, quelqu'un, de le prendre de préférence aux autres ? Avoir le pouvoir ou la possibilité de choisir ? Est - ce l'ensemble de choses, d'éléments,..., parmi lesquels on peut choisir ? Ou encore un ensemble de choses qui ont été choisies, sélectionnées pour leurs qualités ?

Pour moi, un choix est quelque chose de bien plus précis que n'importe quel définition qu'on trouve dans les livres, les dictionnaires ou les manuscrits. Un choix est quelque chose qui reflète la liberté. Si je devrais faire une liste des choix que j'ai pu faire dans ma vie, elle serait bien courte...

Si je commençais par le commencement ? Dans mon enfance, quand j'avais l'âge de Nashi, je ne voyais pas vraiment le sens du mot « Choix », vu que tout ce que je voulais, je l'avais. À cette époque, je n'avais pas vraiment du choix à faire. On peut dire que j'ai commencé à me poser des questions sur le mot « Choix » vers l'âge de 14 ans.

Flashback

— Je vais rencontrer mon fiancé ? demandé – je étonnée à mon père.

— Oui, c'est ça, m'avoua – t – il sans tourner le regard de ses papiers.

Je ne savais même pas ce qu'il voulait dire par fiancé, j'imaginais quelqu'un totalement irréaliste, aussi parfait que les hommes dans les livres de romance. Le garçon parfait quoi.

Quand je l'ai rencontré pour le première fois, le conglomérat, je l'ai trouvé ordinaire et sans grande valeur, il avait rien du prince qu'on trouve dans les contes de fées et dont toute les filles sont amoureuses.

J'ai passé beaucoup de temps avec lui, je le voyais plus comme un ami, puis la relation a changé, je le voyais plus comme une sorte de frère. Pourtant, au fond de moi, j'ai toujours su que je le déteste, je ne voyais d'un rôle pour faire plaisir à mon père. Je cachais mes sentiments, comme le fond les marionnettes et les poupées : Je le détestais mais je faisais semblant en faisant croire que je l'apprécier.

Puis arriva le jour où mon paternel m'annonça que j'allais me marier avec lui. Ce jour-là, j'ai pété un câble, j'étais énervée, c'était aussi la première fois de ma vie que mon père avait levé la main sur moi.

— Tu vas faire ce que je te dis de faire, tu comprends !

— Mais père-

— Il n'y a pas de mais qui tienne jeune fille.

C'est à ce moment que j'ai essayé de vraiment comprendre le mot « Choix », à ce moment je savais que je n'aurai jamais le choix de faire des choses dans la vie. Que ma vie serait toujours dicté comme mon père le veut. Que le début de mon apprentissage pour être similaire à une « poupée » sans âme, sans vie, sans sentiments et sans aucune lueur d'espoir ou de joie dans les yeux, avait commencé.

Fin du Flashback

Il est vrai que mon père gère plus de 50% de ma vie, mais je pense que le conglomérat gère aussi, ne serait – ce qu'un petit pourcentage, ma vie. Cette idée de voyager... Ne vient sûrement pas de mon père, je pense que le conglomérat a convaincu mon père que je parte en voyage lui. Souvent, j'ai l'impression que pour réaliser ses fantasmes, il demande à mon père de me les dires pour que je applique... Ce que mon père dit est un ordre, et je n'ai pas mon mot à rien, c'est ainsi...

J'étais assise sur le rebord de la fenêtre et je regardais la pluie tombait. Le conglomérat était lui aussi dans notre chambre, un livre à la main assis sur un des fauteuil de la chambre. Le silence parfait, tellement parfait, qu'il a fallu qu'il vienne perturber le silence...

Mensonge d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant