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🧊Conglomérat Journel

J'étais assis, dans notre chambre, à fouiller l'album photo de Lucy, que des photos sur les 2 ans où je n'étais pas présent. La probabilité de chance qu'elle ait passé ces deux années chez l'autre guignole, est supérieur à 95%.

Il n'y avait que des photos, encore et toujours. Elles étaient identiques, pourtant on pouvait voir qu'elle avait bien voyager en 2 ans, que les paysages étaient différents sur chaque photo qu'elle avait prise, même si Nashi n'était pas sur chaque fois, elle avait quand le sourire aux lèvres.

Les paysages n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais pu voir dans le passée, pourtant, malgré ce détail, tout ceci restait quand même intéressant.

🌟Lucy

Un petit bruit, au niveau des fenêtres, se fit entendre, il avait réussi à me réveiller. Je me suis doucement frotter les yeux, avant de tourner le regard vers les baies vitrés de la chambre. Dès l'instant où je l'ai vu, tout ce que j'ai réussi à faire c'est soupirer et tourner des yeux avec un sourire nié sur les lèvres.

Je me suis levée, en posant Nashi correctement sur le lit pour qu'elle ne tombe pas de ce dernier, pour aller lui ouvrir. Pourtant, arrivée aux fenêtres, j'ai posé mes deux mains sur la poignet en levant un regard sournois vers lui.

— Un intrus dans notre propriété ? Devrais – je appeler les gardes ? le taquiné – je un sourire sur les lèvres.

— Au lieu de jouer la petite marquise, tu pourrais m'ouvrir, non ? me demanda – t – il.

— Et si je n'ai pas envie de t'ouvrir ? Qu'est – ce que tu vas ? le mis – je au défis.

— Casser la vitre, ça te va comme plan de dernière minute ? dit – il prêt à frapper la fenêtre.

— Le conglomérat va t'entendre, l'avertisse – je.

— Mais au moins, je serais de l'autre côté de la fenêtre, rigola – t – il doucement.

— C'est bon, j'ai compris, j'ouvre, ouvris – je la porte fenêtre.

J'ai essayé d'offrir la porte fenêtre de la chambre, le plus doucement possible, essayant de faire le moins de bruit possible. Je n'arrête pas de répéter qu'il faut la changer, qu'elle fait trop de bruit quand on l'ouvre, mais rien à faire, cette porte ne sera donc jamais changé ?

Je lui ai tendrement souris, avant de faire le geste le plus délicat que tu peux faire une lady : Je me suis mise à bailler devant lui avant d'éternuer comme une idiote à cause du vent qui venait de l'extérieur.

— Moi qui pensait que tu passes une horrible soirée, la soirée n'est pas si mauvaise en réalité, me taquina – t – il s'avançant vers la porte de la chambre, ton « mari » n'est pas là ? passa – t – il une tête par la porte de la chambre, y a personne, c'est déjà bon signe, ferma – t – il cette dernière à clé pour que personne ne puisse nous déranger.

— Le conglomérat loin de moi, ma fille en train de dormir comme si tout allait bien, et toi, juste à côté de moi, m'approché – je des baies vitrés pour les fermer à leurs tours, la soirée ne pourrait être meilleure, rigolé – je doucement.

— Le conglomérat loin de toi ? Je me demande où il peut être... Peut – être en train de faire des valises, se posa – t – il au pied du lit, ah, non, elles sont là, c'est vrai, ricana – t – il voyant la pile de valise dans la chambre.

— Tu m'as demandé une pile de valise, la voilà ta pile de valise, m'assois – je juste à côté de lui.

Nous n'avions rien dis, pendant plusieurs secondes, avant qu'il ne prenne ma main, pour venir entrelacer nos doigts ensemble, ce qui avait le don de me faire sourire, comme une idiote. J'étais comme sur un petit nuage, j'avais l'impression d'être entourée d'une couverture toute chaude, une sorte de couverture polaire... Mes doigts, dans les siens, une sensation à la fois douce et à la fois agréable à toucher. Je ne pourrais jamais me passer de cette sensation, elle m'apaisait tellement...

Mensonge d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant