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🌟Lucy

Nashi était assise, au milieu de la pièce, en train de dessiner n'importe quoi, en posant de temps en temps le regard sur moi pour me sourire de toutes ses dents, me regarder d'un magnifique sourire que je lui rendais dans la seconde.

Nous étions tellement bien, rien qu'elle et moi, il a fallu qu'il vienne nous déranger lors de notre moment à elle et moi, ces moments que je compare à des instants aussi précieux que des milliers de rubis. Il toqua un bon coup à la porte pour m'obliger à me lever et lui ouvrir.

— Que nous voulez – vous ? le questionné – je en entrouvrant la porte.

— J'aimerai vous parlez... Seul à seul dans mon bureau, m'avoua – t – il.

— De quoi voulez – vous me parler ? essayé – je de savoir le sujet de notre futur conversation.

— Je vous en parlerai dans mon bureau, quitta – t – il le couloir.

Le ton, qu'il avait pu employer avec moi, m'agaçait au plus au point, ça m'énerver... Tellement que j'aurai pu le claquer contre le mur. Mais j'ai gardé un minimum de calme envers la petite, il faut que je lui montre l'exemple.

— Maman ? me tira – t – elle sur le bas de la robe.

— Je reviens, l'embrassé – je sur le front, promis, je reviens dans quelques minutes.

Allons voir ce qu'elle veut me dire, peut – être qu'il y aura un minimum d'intelligence dans ses paroles...

•• ••

J'étais assise, face à son bureau, les deux bras croisés sous ma poitrine, à attendre ce qu'il avait à me dire. L'ennui et l'impatience pouvaient se lire sur mon visage. J'en avais assez, tout ce que je voulais, c'était retrouvée ma fille, le plus rapidement possible.

— Alors ? lui dis – je d'un ton impatient et sec.

— Je ne serais pas là de la journée demain, m'annonça – t – il, un rendez – vous important.

— Une information forte intéressante, me levé – je de la chaise, je n'ai donc plus qu'à vous souhaitez une agréable après – midi.

— Madame ! s'exclama – t – il pour m'empêcher de partir.

À l'instant où je me suis tournée, le conglomérat était en face de moi, me regardant intensément. Il était tellement proche, que je n'ai pu m'empêcher de trembler, au moment du contact entre ses doigts et ma joue, qu'il fit glisser jusqu'à mes cheveux pour les mettre en cheveux avant de passer doucement ces mêmes doigts sur ma lèvre inférieur.

— J'aimerai tellement avoir... Les mêmes privilèges que lui... Que vous ne trembliez pas à chaque fois que je viens à vous toucher les cheveux, à vous caresser la joue ou encore à l'instant... Où nos lèvres ne sont plus qu'à quelque centimètre, chuchota – t – il s'approchant dangereusement de moi.

— Mes tremblements sont parfaitement normales, fis – je quelque pas en arrière, vous n'êtes pas lui, et vous ne serez jamais lui, et c'est parfait ainsi... Je vous l'ai déjà dit, je n'en veux aimer qu'un, c'est lui.

— Et donc ? Notre vie amoureuse se résume qu'à une seule personne ? Nous ne pouvons qu'aimer une personne dans notre vie ? Nous sommes destinés à trouver la personne idéale pour nous ? me bombarda – t – il de questions.

— Il est vrai que dans notre milieu... Il est généralement impossible de trouver la personne qui nous est destinée, impossible de trouver la personne à qui nous sommes reliés au fil rouge du destin, lui expliqué – je mon point de vue sur la situation, dans notre « monde » les mariages sont arrangées, de cette façon, nous ne pourrons jamais trouver cette personne.

Mensonge d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant