Mensonge d'une vie

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🌸│Nashi

J'ai doucement ouvert mes yeux, avant de m'asseoir dans mon lit. Je me suis avant tout étirée pour continuer mon geste en me frottant les yeux. J'ai fait un drôle de rêve, dans ce rêve, j'avais l'impression d'avoir les cheveux roses et... Les cheveux roses ?

J'ai écarquille les yeux avant de sauter du lit pour me diriger en panique vers ma coiffeuse. Je me suis regardée tellement attentivement dans le miroir, qu'on aurait cru que j'allais à un rendez – vous galant. C'est avec soulagement que je pu constater que mes cheveux dorés étaient bien dorés et non rose, mais dans le doute, je me suis quand même gratter les cheveux pour vérifier qu'aucune peinture jaune pris place sur la paume de ma main.

— Heureusement que ce n'était d'un rêve, soupirai – je, mais quand même... J'avais cette impression que c'était tellement réaliste... murmurai – je.

J'ai haussé les épaules, tout en m'avançant vers ma garde – robe pour enfiler une de mes tenues. Après ce court instant, je me suis empressée de courir vers la porte de ma chambre pour courir directement vers la salle à manger.

— J'ai tellement faim, j'ai l'impression d'avoir rien manger depuis des années, me plains – je les deux mains sur mon ventre qui crier famine.

— Nashi, on ne court pas dans les couloirs, m'évita une personne que je ne connaissais que trop bien.

À l'entente de ses paroles, je me suis stoppée net, en faisant un de ces dérapages, on aurait pu comparer ce dérapage à un qu'on trouve dans ces histoires avec des carrosses qui ralentissent d'un coup et qui laissent des traces de roues au sol.

— Maman ! criai – je en courant vers elle pour me jeter à sa robe.

— Ne viens pas faire ton petit chaton maintenant. Je t'ai déjà dit de ne pas courir dans les couloirs et que tu allais tomber, me gronda – t – elle sans vraiment me gronder.

— Oui, je sais, et... J'en suis désolée, évitai – je son regard.

Pourquoi n'arrive – je pas à la regarder ses yeux ? Peut – être parce que j'ai peur de lui avouer le rêve que j'ai pu faire... Ou peut – être parce que j'ai peur de lui poser une question ? Une question ? Ah oui... C'est vrai...

— Toi, tu as une question à me poser, me détacha – t – elle de sa robe avant de s'accroupir à ma hauteur, si tu évites mon regard c'est que tu as quelque chose à me demander. Aurais – je le droit de savoir ce qui te préoccupe ?

— Bah... Oui, c'est vrai, dis – je en jouant nerveusement avec mes doigts, j'avais une question à te poser...

— Et aurais – je le droit de connaître cette question ? me demanda – t - elle.

— Bah hier, je t'ai vu dans le jardin et tu disais que tu étais impatiente d'être dans 2 jours pour revoir quelqu'un... Tu as aussi dit un truc que malgré les années de séparation tu l'aimais toujours, ça voulait dire quoi ? lui demandai – je finalement en lui adressant enfin un regard.

Elle m'a longtemps regardé, avant de papionner des yeux. On aurait dit qu'elle ne savait pas de quoi j'étais en train de lui parler, et on dirait que c'est bien le cas...

— ... Je ne vois pas de quoi tu parles ma puce, je n'étais pas dans le jardin hier.

— Quoi ?

J'en suis venue à une conclusion : Que tout ce que j'ai vu, après ce qui s'est passé dans le bureau de père, n'était qu'un simple rêve. À moins que l'instant dans le bureau de père soit aussi un rêve...