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« Leurs deux corps réunis sous les draps formaient une bombe atomique »————

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« Leurs deux corps réunis sous les draps formaient une bombe atomique »
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2006, Corbeil-Essonne

M'étant levé un peu plus tôt que d'habitude, j'étais allé bossé un devoir avec Hana, une fille que j'appréciais beaucoup depuis la primaire. Nous avions un exercice noté à réaliser en français et étant donné que les ordinateurs de chez nous ne fonctionnaient qu'une fois sur douze, on s'était donné rendez-vous ici. Après ça, j'avais ensuite prévu d'aller au cinéma avec mon meilleur ami, ce glandeur professionnel décidait enfin de sortir de sa grotte. Le soir, j'avais ensuite rendez-vous avec mister Nabil à la laverie, du moins si mes plans n'étaient pas modifies par ma mère puisqu'elle avait le chic de me donner quelque chose à faire quand j'avais déjà un plan de prévu. J'espère qu'elle n'allait pas me faire ce coup là, encore moins m'imposer une séance de babysitting, sur ce terrain là j'avais donné. Deux fois qu'elle m'imposait à la suite de garder un gamin d'une de ses collègues et deux fois que je devais annuler mes soirées nocturnes. Si ce n'était pas pour garder des gosses, fallait que je surveille mon petit frère de quatorze ans ou que je garde la maison en son absence, à croire que ma vocation dans la vie était d'être vigile. Ma mère était tous le temps sur mon cul et je commençais sérieusement à ne plus pouvoir la supporter, toujours en train de me demander ce que je faisais et où j'étais, c'est simple j'avais l'impression d'être fliqué. Et puis faut dire que son sale caractère et le mien n'arrangeait en rien notre relation, je pouvais pas me la voir et elle non plus je crois bien. Si elle pensait que je ne l'entendais pas se plaindre à ses copines au téléphone, sur ma nouvelle « phase » de l'adolescence.

Mon portable vibrait dans mon sac à dos, adossé contre la chaise sur laquelle j'étais assise. J'ouvrais la petite poche de devant et le prenais entre mes mains. Pas de bol. Je décrochais illico par peur de me prendre une tornade arménienne en rentrant à la maison ce soir.

- Oui ? Soupirais-je rien qu'à l'idée d'avoir sa mauvaise humeur sur le dos.

- J'ai besoin que tu me dépannes. Me balançait ma madré.

Qu'est-ce que je vous disais ? Toujours un moyen de ruiner mes plans.

- Si c'est encore un petit qui a besoin d'être assisté pour son popo c'est mort !

- Hecho un esfuerzo..Osait-elle soupirer alors que ce n'était pas elle qui avait dû accompagner un enfant à aller à la selle. C'est un gentil petit garçon de neuf ans.

Génial.

- Il ne t'embêtera pas, ses parents sont même prêts à te payer-

[PNL] - Âme vaincuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant