« Accompagne-moi dans la danse, on y verra nos pertes et la fin du cycle »
————Marbella, 08h11
Les reflets du soleil frappaient ma peau, tapant également contre ma paire de solaires que je portais en début de cette belle matinée qui commençait. M'étant exposé sur le mini balcon de ma grande chambre, je fermais un instant mes yeux, profitant du bruit de la nature et non du vacarme matinale auquel j'étais habitué depuis mon arrivée en Espagne. Je n'allais pas tarder à descendre en bas prendre mon déjeuner avec le reste de la troupe parisienne. Naël dormait encore à poings fermés lorsque mes jambes avaient quitté notre lit et je préférais le laisser faire la grasse matinée même si il avait horreur de ça, mais il avait besoin de repos. J'avais encore en travers le fait qu'il soit apparu à l'improviste à cause d'une simple première page de magazine, c'était ridicule. Il m'avait toujours fait confiance jusqu'à présent et j'avoue que le comportement de monsieur Nabil n'arrangeait en rien notre situation. La villa venait de frôler l'engueulade la veille, entre le premier qui lançait des piques toutes les deux minutes pendant le dîner et le deuxième qui lui renvoyait la balle par ses regards accusateurs, l'ambiance était devenue plus que lourde. J'ai bien crû que les deux allaient finir par se taper dessus. Naël n'était pas du genre à se disputer pour si peu, il laissait couler les choses en temps normal et attendait que tout passe contrairement à moi qui préférait régler mes problèmes directement. J'avais eu la malchance d'avoir hérité de certains traits de ma mère à la naissance et je ne compte plus le nombre de disputes ou de désaccords que j'avais pu avoir avec Nabil à l'époque. Nous étions comme le feu et la foudre. Je vous laissais deviner qui était qui.
Une dernière vague de vent chaud dans mes cheveux, je retournais à contrecœur à l'intérieur enfiler un bas de pyjama pour descendre convenablement rejoindre les autres dans leur déjeuner. Je refermais discrètement la porte derrière moi, marchant à pas de loups jusqu'aux escaliers que je déambulais en une fraction de secondes. Un simple signe de main aux garçons en guise de bonjour, je filais à la cuisine me chercher les céréales que seul Sohan et moi-même mangions et que nous avions cacher au fond d'un placard au cas où un goinfre taperait dans notre stock personnel Bizarrement je ne trouvais pas mon fameux paquet bleu marine à sa place habituel et je savais que S-Pion le rangeait par automatisme à sa place après chaque utilisation. Je m'approchais donc de la table en scrutant ce que chacun avait pris pour son petit déjeuner et aucun d'eux n'avaient utilisé mon paquet de céréales. Cependant je remarquais que la chaise sur laquelle mon ex avait l'habitude de se poser lors des repas était vide, ce qui voulait forcément dire qu'il mangeait au jardin en plein soleil, je ne voyais que ça.
Je sortais donc un instant de la salle à manger, faisant coulisser la porte coulissante qui menait sur la terrasse et la piscine. J'apercevais directement l'accusé de dos, assis bien tranquillement sur un transat de plage en écoutant la radio espagnole. Avançant jusqu'au voleur de petit-déjeuner, ma cible virait au rouge dans mes yeux lorsque que je la vis mettre sa cuillère remplis de mes céréales dans sa bouche. Le pire était que mon paquet bleu était littéralement couché par terre et je devinais bien qu'il ne restait plus rien pour moi ou alors un simple fond qui n'était que le reste de poudre de mon propre déjeuner. Me plaçant juste en face de mon ex, je me permettais d'arrêter sa musique joviale qui allais plutôt me mettre un peu plus de mauvaise humeur que je ne l'étais déjà. Ce con gobait la dernière bouchée de mes propres céréales restantes dans son bol avant d'avaler d'une traite son lait coloré à la couleur du chocolat. Une goutte de lait glissait du coin de ses lèvres, il la rattrapait en passant sa langue dessus afin de la faire disparaître. Le salaud.
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[PNL] - Âme vaincu
Fanfiction𝐋𝐨𝐫𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐒𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥. « 𝐇𝐚𝐛𝐢𝐭𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐚 𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞, 𝐢𝐥 𝐧'𝐲 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐚𝐢𝐠𝐧𝐚𝐢𝐭 ». 𝐀̂𝐦𝐞 𝐯𝐚𝐢𝐧𝐜𝐮 - 𝐍.𝐎.𝐒