« Tu m'rends fou car t'es trop folle et t'es trop libre, et c'est tout c'que j'aime et c'est horrible. »
𝐆𝐚𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 - 𝟎𝟗𝐡𝟐𝟎
M'endormant à moitié contre l'épaule de ma brune en écoutant un dernier album de rap US, je me réveillais illico après avoir sentie une secousse du train me donner un coup en plein visage. Je grimaçais timidement dans ma barbe en lâchant un juron en arabe que je ravalais très vite, me rabattant direct contre la vitre qui se trouvait juste à ma gauche et que j'avais ap calculé jusque là. J'admirais la vue qui s'offrait devant moi, c'est-à-dire des bat' et des commerces de literie que je vis défiler sous mes yeuz'. Ma valise entre mes jambes, je priais de n'avoir rien oublié chez le daron ni d'avoir laissé l'une de mes casquettes fétiches dans ma chambre que j'avais ap pris le temps de ranger avant de partir pour un bon mois de vacances. Ça y'est je partais enfin de la merde pour me tirer dans le sud avec ma brune et sa mif qui m'avait invité pour les vac', wallah que j'étais refait que la vieille m'ait invité avec eux et je trouvais ça grave til-gen de sa part d'avoir penser à oim. Depuis que le train avait démarré elle m'tapait quelques fois la discute en essayant de s'intéresser un minimum à ma personne et j'avais tellement pas l'habitude qu'elle me calcule que je bégayais chaque fois que j'ouvrais la bouche pour lui parler. Ça faisait tout juste une demi-heure qu'elle avait décidé de me laisser tranquille et de me laisser enfin décompresser le temps du trajet. Guettant l'heure sur la montre de mon daron, je me rappelais dans un coin de ma tête de pas oublier d'appeler les miens en arrivant à destination. Yanis m'avait tellement tenue les jambes en partant que j'avais dû lui promettre de l'appeler en arrivant pour qu'il puisse me lâcher définitivement les baskets. Mon reuf me tirait carrément la gueule pour m'être taillé du zoo sans l'avoir emmené avec oim.
Yaya boudait toujours pour un rien t'façon.
Votre bibi préféré se barrait pour un mois à Monaco. Ouais, même moi j'avais encore du mal à réaliser que j'allais passer une partie de mes vacances là-bas. Je réalisais pas non plus le fait que je parte le mois prochain en Espagne avec mes potes et mon grand frère. On avait tous bossé d'arrache-pied pour pouvoir se payer des vacances entre potes et maintenant que ça allait se faire on était tous refait. On s'était loué une petite maison en ville afin d'être à côté de tout y compris la plage. Je savais qu'en rentrant du sud j'allais vite devoir refaire mes bagages pour le sol espagnol et je pouvais déjà sentir la flemme arriver à grands pas. J'kiffais pas des masses de devoir faire mes valises, ça avait jamais été mon truc, j'préférais plus les défaire et me débarrasser de mes vêtements dans les placards. Le meilleur était de tout déballer car j'savais qu'une fois que ce serait fait j'allais pouvoir être tranquille. En ce qui concerne Maha elle passerait son mois de juillet chez sa sœur, son beau-frère et sa nièce donc elle risquait pas de s'ennuyer pendant mon absence. Elle allait beaucoup mieux depuis son agression, elle avait plus aucune séquelles et j'étais content de voir qu'elle avait arrêté de culpabiliser vis à vis de son meilleur pote, elle se sentait tellement mal lors des premières semaines qui se rapprochait le plus de son agression. De son côté Rafaël s'était aussi rétabli et il portait plus du tout de plâtre à son pied droit, son toubib lui avait simplement dit de porter une attelle et des béquilles si besoin. En clair, tout allait comme sur des roulettes. Pour ma part j'avais toujours pas digéré le bail. J'étais en colère contre moi-même de pas avoir été présent aux moments des faits, j'aurais dû être là et je l'avais pas été. Pendant ce temps là je vendais en bas de ma tour pendant que ma propre meuf avait eut besoin de moi. Maha avait beau me dire que j'y pouvais rien ma haine s'empêchait pas de me ronger l'esprit. C'était comme ça on pouvait rien y faire, ni moi ni personne d'autre.
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[PNL] - Âme vaincu
Fanfiction𝐋𝐨𝐫𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐒𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥. « 𝐇𝐚𝐛𝐢𝐭𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐚 𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞, 𝐢𝐥 𝐧'𝐲 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐚𝐢𝐠𝐧𝐚𝐢𝐭 ». 𝐀̂𝐦𝐞 𝐯𝐚𝐢𝐧𝐜𝐮 - 𝐍.𝐎.𝐒