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« Pas d'conte de fée, le clochard ne plaît pas à la belle

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« Pas d'conte de fée, le clochard ne plaît pas à la belle. »


𝐋𝐲𝐜𝐞́𝐞 𝐃𝐨𝐢𝐬𝐧𝐞𝐚𝐮, 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬 - 𝟏𝟕𝐡𝟓𝟖

L'alarme du lycée venait de sonner. Je quittais donc ma chaise de classe sous les râlements de mon meilleur ami qui se plaignait parce que je prenais trop de temps pour débarrasser mes affaires mais aussi parce que d'après lui j'étais toujours la dernière à quitter la salle. Ce qui était faux, je partais toujours dans les avant-dernières. C'est lui qui était trop rapide à vouloir filer au plus vite chez lui. Je remontais les bretelles de mon sac à dos sur mes épaules avant de me faire embarquer par le bras jusqu'au portail du bâtiment. Comme d'habitude il y'avait beaucoup trop de monde et les gens se poussaient pour pouvoir être les premiers à sortir, tout ça me saoulait. La journée avait été longue, je m'étais attrapé une migraine depuis le midi et pour enfoncer ma mauvaise humeur il faisait déjà presque nuit. Ça y est on avait changé d'heure et les temps hivernaux était déjà présents sur Corbeil. La file des élèves s'avançait un peu et ce fut à mon tour de quitter les portes du lycée Doisneau suivi de mon meilleur ami, qui s'apprêtait à mettre son bonnet suite au vent frais qui s'installait sur Corbeil.

— On est enfin en novembre, chui trop refait là. M'annonçait mon meilleur ami, un joli sourire aux lèvres.

Il était vraiment bizarre. Il était la seule personne que je connaisse à adorer l'hiver et ses mauvais temps. C'était à cause de lui si je tombais malade car il aimait beaucoup trop m'emmener dehors pour sortir et se balader en ville. Lui qui ne mettait que rarement ses pieds en dehors de sa chambre, il passait son temps à traîner dans notre quartier alors que pour une fois les jeunes de notre âge préféraient rester bien au chaud chez eux, comme moi.

— Tu peux me dire ce qu'il fout à t'attendre sur le parking ? Tiquait Rafaël en désignant l'autre sombre con qui nous fixais depuis son emplacement.

— Cálmate..

— Va peut-être falloir qu'à un moment tu lui dises pour Ivan et toi. Croisait-il ses bras d'un air mécontent.

— Et pour quoi faire ? Rétorquais-je en dégageant l'une de mes mèches rebelles en arrière. Je connais assez Nabil pour savoir qu'il va me fliquer si il apprend la vérité, il a pas besoin de ça et surtout pas en ce moment. Peut-être que je lui en reparlais mais pas maintenant, c'est trop tôt, j'ai pas envie de tout gâcher. Tu comprends ?

— Nan j'comprends pas. Soufflait mon meilleur ami. Bon j'y vais, faudrait pas que tu fasses attendre Don Corleone.

[PNL] - Âme vaincuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant