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« Faut du liquide pour la mif, appelle-moi Nabil, Ladif

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« Faut du liquide pour la mif, appelle-moi Nabil, Ladif. »

𝐂𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 - 𝟎𝟗𝐡𝟏𝟒

Glandant toujours dans ma cellule, j'entendais mon camarade de gauche qui râlait encore après s'être mangé un vent par un des keufs, qui venait de lui passer sous le nez en allant chercher un mec d'une cellule voisine. Ayant toujours ma montre avec oim, je soufflais longuement dans ma moustache en voyant qu'on était tout juste le matin et que ces fous m'avait toujours pas relâché. Ils abusaient de ouf, tout ça parce que j'avais pris l'un des leur par le colbac et que je l'avais insulté à plusieurs reprises. Je commençais sérieusement à me faire chier dans cette cage et le pote avec qui j'avais été enfermé y'a deux jours se trouvait à l'autre bout de moi, et rien que pour ça j'étais seumé. Tarik allait me tuer une fois dehors. J'me doutais bien qu'il avait dû m'appeler quand il avait vu que j'répondais ap au tél, quelqu'un d'ici avait dû lui répondre à ma place pour lui dire que l'on m'avait mis en gardav'. J'pariais n'importe quoi qu'il me ferait la misère quand il apprendrait ce que j'avais fait pour atterrir chez les flics. Et en repensant à ce qu'il s'était passé deux jours plus tôt, je sentais déjà la rage me monter jusqu'au cerveau, j'avais encore ce goût de haine en bouche que j'avais eut en arrivant ici. Honnêtement je regrettais en rien c'que j'avais fait, j'avais fait ce que j'avais à faire.

 Honnêtement je regrettais en rien c'que j'avais fait, j'avais fait ce que j'avais à faire

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𝐂𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐆𝐚𝐠𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞, 𝐈𝐯𝐫𝐲-𝐬𝐮𝐫-𝐒𝐞𝐢𝐧𝐞 - 𝟏𝟕𝐡𝟏𝟓

Le soleil irait bientôt se coucher dans moins d'une heure, du haut de mon toit je vis deux petits groupes d'adolescents passer sous mon nez, dans le lot il n'y avait que des mecs que j'avais déjà croisé dans le zoo. Je supposais qu'ils rentraient tous chez eux, les voir retourner chez eux en groupe me rappelait l'époque où je rentrais à pied avec mes potes et que l'on s'arrêtait la plupart du temps devant un grecque, aucun de nous avait de thunes donc on se partageait toujours la bouffe pour quatre. Ouais on était miséreux mais qu'est-ce ce qu'on était heureux. Il nous fallait pas grand chose pour qu'on lâche un p'tit sourire en coin en tapant un croc chacun notre tour dans notre sandwich. Pas besoin d'avoir du Prada aux iep pour pouvoir être content, on l'était déjà. Je continuais d'analyser chaque personne que je voyais défiler les trottoirs de mon zoo, la capuche de mon manteau sur la te-té, j'me dit que j'avais bien fait d'écouter mon instinct et de mettre une doudoune bien chaude pour la journée. Il avait caillé sévère sur Corbeil aujourd'hui, j'avais pas fait gaffe aux températures de la météo mais tout c'que je sais c'est que le vent avait pas mal soufflé ici et j'peux vous dire que les temps comme ça faisait fuir les clients. Mon grand n'avait pas beaucoup vendu donc il s'était permis de se reposer un peu à la maison, faut dire qu'il en avait bien besoin vu les cernes qu'il se trimballait sous les yeux. Ad' était parti tôt le tarmin pour aller taffer sur Ivry avec son pote Ossman.

[PNL] - Âme vaincuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant