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« On vient du 9-4, capitale de la frappe

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« On vient du 9-4, capitale de la frappe. Igo on s'démarque à deux dans la surface. »

𝐁𝐫𝐢𝐯𝐞-𝐥𝐚-𝐆𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐫𝐝𝐞, 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞-𝐀𝐪𝐮𝐢𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞 - 𝟏𝟓𝐡𝟎𝟐

Je terminais mon petit ménage dans la cantine du camp pendant que le reste des animateurs finissaient de préparer la prochaine activité. Je nettoyais une dernière fois les multiples tables de la pièce avant d'aller remettre mon torchon en cuisine. L'une de mes fines mains venues s'aventurer contre l'une des portes battantes que je repoussais de mon plein gré en arrière, attirant le regard de quelques cuisinières qui me souriaient gentiment. L'une des dames qui s'était occupé de nous cuisiner le repas de ce midi venue me réceptionner le chiffon que je tenais quelques secondes plus tôt. Je la remerciais puis je m'en allais vers mon dortoir remplacer mon jean par un jogging pour plus de confort, j'en profiterais aussi pour mettre un parka sans manche que m'avait prêté mon supérieur pour cette dernière semaine de travail. Une semaine s'était déjà écoulé, je n'avais pas eut le temps de m'ennuyer avec mon groupe et encore moins depuis que l'on m'avait transféré dans le coin des plus grands. En effet, mes anciens supérieurs m'avaient envoyé ici afin que je remplace en urgence un des animateurs, parti précipitamment chez lui pour des raisons personnelles. Dire que je n'avais pas tiré la gueule en apprenant que je devais changer de camp serait mentir. Ici les gosses étaient très chiants et je ne vous parlais même pas des plus âgés qui se trouvaient là, je crois que le pire dans l'affaire était les filles. Certaines ne voulaient faire aucune activité qu'on leur proposais, et quand elles se prêtaient au jeu on pouvait être sûr qu'elles ne feraient pratiquement rien hors-mi critiquer le moindre faits et gestes de tout le monde. Il y en avait d'ailleurs une parmi le lot que je ne pouvais pas me voir en peinture, celle-ci n'avait que dix-sept ans et croyait déjà connaître la vie, je la trouvais encore plus exécrable que ma propre demi-sœur. La concerné s'appelait Anna d'après ce que j'avais entendu, elle vivait à la capitale et avait une petite sœur de onze ans. C'était une belle blonde de grande taille avec de fines jambes, en fait elle me faisait plutôt penser à une mannequin et puis elle avait de beaux yeux bleus qui pouvaient en faire craquer plus d'un, pour faire court cette fille était une vraie petite bombe. Elle aurait été à mon lycée à l'époque où j'y étais, je suis sûr que Nabil serait sorti avec elle plutôt qu'avec moi. Je sais qu'il pouvait avoir un petit penchant pour les blondes et pourtant il m'avait choisi moi parmi tant d'autres. En parlant du corse, j'attendais toujours qu'il daigne à répondre à mon message, dans le fond je crois que je pouvais toujours rêver. J'avais essayé de le joindre plusieurs fois durant la semaine précédente et j'avais même tenté de lui renvoyer mon fameux sms qui ne s'était pas envoyé à cause du mauvais réseau qui circulait dans les alentours. Et ça commençait sérieusement à me saouler qu'il ne me réponde pas car je faisais de gros efforts de mon côté, j'avais quand même mis ma fierté de côté pour lui, ce n'était pas rien. Je comptais bien m'expliquer avec lui en rentrant au Tarterêts.

[PNL] - Âme vaincuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant