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« Le présent m'chuchote, poto tu vas souffrir

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« Le présent m'chuchote, poto tu vas souffrir. »

𝐂𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 - 𝟎𝟒𝐡𝟐𝟓

Terminant ma partie de jeu sur mon téléphone, je le verrouillais ensuite après m'être levé sans un bruit, vieille habitude que j'avais quand je dormais avec Nabil. Il n'allait pas rentrer maintenant comme il était allé dormir chez son meilleur ami et je savais que dans peu de temps ils iraient bosser en bas. Me relevant sur mes deux jambes, je quittais ma chambre pour retrouver mon placard à balais que Nabil et Karim avaient aménagé en un petit dressing. J'enfilais un bas de survêtement ainsi qu'un pull appartenant à mon copain, je chaussais l'une de mes paires de baskets à mes pieds que je finissais de nouer avant de retourner au salon. Je partais ensuite à la cuisine me prendre un verre d'eau que je buvais d'une traite, c'est en glissant ma vaisselle dans le lavabo que j'avais senti une petite boule de poile se frotter entre mes pieds. Je baissais instinctivement la tête, adressant un faible sourire au chat que j'avais retrouvé en pleine rue après une journée de travail au restaurant des Castillo. Je l'avais retrouvé derrière le local à poubelle en train de chercher quelque chose qu'elle aurait certainement pu se mettre sous la dent. D'habitude je ne m'approchais jamais des animaux errants et encore moins des chats mais cet animal m'avait fait pas mal de peine, alors j'avais décidé de le prendre avec moi et de le ramener à la maison. Nabil avait un peu râlé sur le coup mais je savais que c'était juste pour faire genre, en réalité il adorait les animaux. C'était lui-même qui s'était proposer d'aller d'emmener notre chat au véto alors qu'au départ ce devait être moi, donc pour quelqu'un qui n'aimait pas les animaux il était plutôt affectif. Rajâ avait passé différents examens, on l'avait laissé une nuit au cabinet avant d'aller la reprendre. Depuis elle s'était très bien habitué à l'appartement et ni Nabil ni moi n'avions de problème avec elle.

— J'peux pas t'emmener avec moi. Caressais-je la petite bouille de mon chat.

Je voulais sortir prendre un peu l'air, oublier le cauchemar que je venais de vivre durant mon sommeil. Refermant la porte à clé derrière moi-même, je déambulais le couloir de mon étage jusqu'à l'ascenseur que je pris pour me rendre au rez-de-chaussée de mon immeuble. Je traversais le hall en faisant bien attention à ne pas claquer la porte trop fort, voulant absolument éviter de réveiller les voisins.
Arrivé à l'extérieur, je m'aventuras dans les différentes ruelles de ma ville où j'avais grandi auprès des miens. Aujourd'hui nous étions le dix-sept mai, le jour où tout était parti en fumée dans la famille.

 Aujourd'hui nous étions le dix-sept mai, le jour où tout était parti en fumée dans la famille

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[PNL] - Âme vaincuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant