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« J't'ai vu partit loin en m'laissant derrière, j'évite d'écouter mon cœur, il est trop niya

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« J't'ai vu partit loin en m'laissant derrière, j'évite d'écouter mon cœur, il est trop niya. »

𝐃𝐨𝐦𝐢𝐜𝐢𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐀𝐧𝐝𝐫𝐢𝐞𝐮, 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬 - 𝟏𝟒𝐡𝟓𝟗

On y était. Je passais mon bac dans moins d'une semaine et je stressais comme un gosse par peur de tout faire foirer. J'avais révisé comme pas possible ses quatre derniers mois et j'avoue que mon veaucer commençais à chauffer un peu, à force de me bourrer le crâne. C'est pour ça que mon reuf m'avait laissé mon après-midi de libre pour que je puisse sortir avec mes potes en ville et par la même occaz voir ma gazelle. J'avais plus eu cours de la semaine puisque mes profs avaient libéré ma classe toute une semaine pour que l'on revoit nos cours avant de passer l'épreuve.

Je rangeais un peu ma piaule avant de me tailler, je m'étais étalé de partout avec mes bouquins et mes cahiers, y'avait même plus de place pour circuler zeubi. J'enfilais une paire de Nike avant d'aller prévenir ma belle-mère que je comptais aller me balader dehors. Quittant mon bâtiment j'envoyais un message à Maha pour lui dire que j'étais en route et que je passais la prendre devant chez elle. Des petites gouttes de pluies venaient se nicher dans mes veuch et je couvrais ma tête à l'aide de la capuche de mon manteau. Ma paire d'écouteurs à mes oreilles, je relançais ma musique avant de me taper quinze bonnes minutes avant d'arriver devant chez gazelle. Les différentes tours de ma ville me donnaient l'impression d'apercevoir des putains buildings d'en bas, tah les quartiers chics de New York. Et ouais on rêvait comme on pouvait.

Tombant sur un vieux bâtiment tagué de graffitis que je trouvais plutôt pas mal, je compris que je venais d'arriver à destination. L'immeuble de l'arménienne était pas difficile à reconnaître parmi toutes les autres tours qui l'entouraient puisque c'était le seul bat' à avoir des portes bleus comparé aux autres qui étaient toutes noires ou rouges. Je prévenais donc Maha que je l'attendais en bas, pour mon plus grand plaisir elle prenait pas dix piges pour descendre. Sa petite bouille déboulait en dehors des portes du hall de son immeuble, je la voyais grimacer au loin lorsqu'elle se bouffa un coup d'air frais en plein visage, faisant virevolter ses cheveux détachés. Elle avait pas lissé ses cheveux pour une fois, on pourrait pas croire mais sa tignasse était de nature ondulée. C'était un truc que je comprenais pas chez les filles, vous aviez de beaux cheveux et vous les abîmiez. T'façon je voulais même pas comprendre quel était votre problème.

Me remettant à me focaliser sur gazelle je remarquais qu'elle avait des petites poches de cernes sous ses yeux et que ses lèvres étaient légèrement gercées par le froid, et ça la rendait de ouf craquante. Fixant ses lèvres un instant elle joignait les siennes jusqu'aux miennes en ayant compris mon attente, je vous jure que je me lassais jamais de ses boussah. Après quelques minutes à rester planté devant son immeuble on reprenait notre route en direction de l'arrêt de bus le plus proche qui nous emmènerais au centre co des Tarterêts. On s'activait un peu pour prendre le prochain bus afin qu'on ai à devoir attendre le prochain qui serait dans une demi-heure. Par chance on arrivait pile poil à notre arrêt et notre bus arriva dix secondes après nous. Le bus était blindé et y'avait même plus de places pour s'asseoir, j'étais deg. Le plus chiant c'était que tous le monde se poussait entre eux pour pouvoir s'accrocher aux barres de maintien de l'autocar, et avec Mahalia et sa petite taille de gamine j'étais obligé de la tenir par les hanches pour pas qu'elle se fasse balayer dans la foule.

[PNL] - Âme vaincuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant