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« Pour niquer mon moral, elles se sont fait toutes belles, les bonnes et les mauvaises nouvelles »————

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« Pour niquer mon moral, elles se sont fait toutes belles, les bonnes et les mauvaises nouvelles »
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𝐂𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 - 𝟏𝟑𝐡𝟒𝟓

Mes cours avaient finis exceptionnellement plus tôt grâce aux grèves que mes profs faisaient, ce qui m'arrangeait fort parce que j'avais qu'une envie c'était de me barrer du lycée depuis huit heures. J'étais rentré à pieds à la son-mai, Tarik m'avait laissé un billet de dix sur mon lit pour me prendre un truc à graille comme le frigo était vide depuis la veille, je m'étais donc pris un grec au kebab d'en bas puis j'étais remonté à la casa me mettre au chaud et réchauffer mon repas au micro-ondes. L'appartement était vide comme Yanis était à l'école, Tarik à son taff et ma belle-mère également à son boulot, j'allais donc devoir manger seul en tête à tête avec mes cafards habituels du salon. Eux, étaient plus fidèles que certains frères de cœurs qui n'hésitaient à vous faire des coups de crasse pour quelques billets.

Chez nous ça marchait pas comme ça on avait nos valeurs et rien ne comptait plus que la famille, c'est ce que mon père m'avait toujours dit et il me le disait toujours même pendant nos parloirs. Parce que ouais j'avais un père derrière les barreaux et c'était pas facile tous les jours sans lui, en attendant qu'il effectue toute sa peine c'est mon grand frère qui gérait le domicile familial et lui-même commençait à perdre le file avec ses journées de boulots intensifs puis son autre taff sur le terrain qu'il s'occupait de gérer avec un ami proche à mon père qui l'aidait et qui lui apprenait tout ce que le daron pouvait pas lui enseigner. J'étais reconnaissant envers mon frère car il se saignait pour nous depuis toujours, c'est grâce à lui qu'on pouvait manger matin, midi et soir, et Dieu sait que tout le monde n'en n'avait pas la chance, mon reuf contribuait même à vouloir continuer de me payer mon club de foot dont lequel je faisais parti depuis bientôt trois ans. Je le remercierais jamais assez mais ça je lui dirais pas, on était pas du genre à ouvrir nos cœurs même entre sang, c'était comme ça depuis tipeu.

Mon téléphone vibrait juste à côté de mon assiette dans laquelle j'avais posé mon grec dedans pour être à l'aise, c'était ma gazelle qui m'envoyait un message pour savoir si on pouvait se voir ce soir à la laverie. Évidemment qu'on allait se voir, je me lassais jamais de ses boussah et de son rire à moitié pété que je pouvais écouter plus d'une heure. J'en avais eu des copines mais avec elle c'était différent et je me lassais même pas de notre relation alors qu'au bout du premier mois je craquais déjà. Y'avait tout qui faisait la diff avec Mahalia, à croire qu'elle était faite pour moi. Elle se prenait pas la tête et c'est ça que j'aimais chez elle, elle attendait rien de ma part en retour et moi non plus, on voulait juste prendre le time et voir où tout ça nous mènerait. Ça devait faire à peine deux bon mois qu'on sortait ensemble et j'étais déjà limite accro zeubi, cette folle du sud me rendait paro. Rien que je commençais à sortir les crocs quand l'un de ses potes prenaient un peu trop ses aises avec elle, notamment son camarade de classe Adrien qui kiffait trop lui toucher les cheveux et je nie pas que ça me plaisait qu'il fasse ça avec ma go. C'est pour ça que j'avais été le voir pendant la pause de la matinée pour fixer quelques petites règles, j'en avais même profité pour mettre des barrières avec certains pélo de sa classe qui se gênaient pas pour la mater dans les couloirs.

[PNL] - Âme vaincuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant