« J'ai l'seum en oim, j'te fais un carnage. Comme un clebs t'aboies et j'fume ma kush, normal. »
𝟐𝟎𝟏𝟏
𝐋𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐳𝐢𝐨𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐥 𝐂𝐚𝐬𝐭𝐢𝐥𝐥𝐨, 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬 - 𝟐𝟐𝐡𝟒𝟎
Poussant la porte de la cuisine que j'amenais vers l'intérieur des locaux, je rapportais les derniers plateaux de restes que je confiais à Rino, le grand frère de Rafaël. Je le remerciais intérieurement d'être venu nous aider au restaurant, on avait eut tellement de monde durant la journée et surtout ce soir, on avait été complet jusqu'à la fermeture. Étant de service je n'avais pas arrêté de courir partout entre les différentes commandes à prendre ainsi que les nombreuses assiettes que j'avais dû débarrasser. Comme vous le voyez je travaillais toujours ici, uniquement du mercredi au dimanche. Rafaël venait également bosser là quand ses parents avaient besoin d'un petit coup de main. Le reste du temps il travaillait à son école de comm' situé dans la capitale, Rafa ne savait pas encore réellement ce qu'il voulait faire mais du moment qu'il s'en mettait pleins les poches, pour lui c'était le principal.
— Je t'ai laissé un sac sur le comptoir. M'informait la mère de Rafaël.
Inutile d'aller fouiller mon nez là dedans pour savoir que Rossa m'avait laissé quelques restes de ce soir que je comptais ensuite donné à ma mère. Ce n'était pas la première fois que la mère de mon meilleur ami me donnait de la nourriture et ça me mettait très souvent mal à l'aise, j'avais comme l'impression d'être une profiteuse. J'avais tout de même accepté ce que m'avait donné Rossa, par simple politesse comme je savais qu'elle se braquerait immédiatement si j'aurais voulu refuser son offre. Je me dirigeais jusqu'au vestiaire afin d'aller récupérer mon sac à dos ainsi que mes vêtements que je changeais illico, remettant mon jean et le pull que j'avais emprunté la veille à mon copain. Enfilant ensuite ma doudoune noir, je m'assurais de ne rien avoir oublié dans la pièce et lorsque c'était fait je retournais en salle dire au revoir à mes collègues qui terminaient à leurs tours leurs services. Quittant le restaurant des Castillo, je remontais rapidement la chaîne de mon manteau en sentant de l'air frais venir jusqu'à moi. Lorsque j'étais monté sur ma moto j'avais senti ce lourd regard qui me détaillait au loin, Rafaël, pensais-je. Comme Nabil il me guettait toujours dès que je montais sur ma bécane et que j'enfilais mon casque de sécurité. Je crois que le pire d'entre eux restait mon copain puisqu'il n'arrêtait pas de me surveiller quand je démarrais, il m'observait toujours du haut de son balcon ou bien dans le hall de son bâtiment puis il remontait ensuite chez lui une fois qu'il m'avait bien vu partir. Nabil n'était pas trop pour le fait que je conduise une moto parce que c'était soi-disant dangereux mais je me fichais pas mal de son avis, lui en conduisait bien une et je ne m'étais pas permise de lui indiquer tout les risques majeurs que l'on pouvait avoir en roulant à deux roues. M'enfonçant un peu plus dans la ville je grillais quelques feux rouges, profitant qu'il n'y ait personne sur la route, je traversais trois petites rues puis je me garais enfin en apercevant la petite pancarte sur laquelle il était marqué « ouvert ». En y réfléchissant cette salle était toujours ouverte jusqu'à n'importe quelle heure. Retirant le contact de ma clé, je la rangeais précieusement dans mon sac que je remis ensuite sur mes épaules, tenant d'une main libre mon casque que me trimballais jusqu'à l'intérieur de la salle de sport. J'adressais un petit bonsoir au gérant que je vis gérer ses dossiers de papelards avec sa femme à qui je disais également bonsoir. Ayant l'habitude de me voir souvent ici je n'avais plus besoin que l'on m'indique le chemin comme je le connaissais par cœur à force d'être venu chercher Nabil dans les locaux. Je parcourais différentes salles d'exercices que j'avais de nombreuses fois franchi durant des semaines et des semaines. Arrivant à mi-chemin sur ma destination, je soufflais en entendant l'un des sacs de frappe résonner jusqu'à mes oreilles.
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[PNL] - Âme vaincu
Fanfiction𝐋𝐨𝐫𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐒𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥. « 𝐇𝐚𝐛𝐢𝐭𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐚 𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞, 𝐢𝐥 𝐧'𝐲 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐚𝐢𝐠𝐧𝐚𝐢𝐭 ». 𝐀̂𝐦𝐞 𝐯𝐚𝐢𝐧𝐜𝐮 - 𝐍.𝐎.𝐒