Le début du duel se passe par le regard des deux singes de feu, s'évaluant par de simples contacts visuels, attendant le moment opportun pour attaquer. Les deux se sourient tel un miroir ou un reflet dans l'eau pure, tout comme moi et Lightning, gardant la même expression sur nos propres visages.
Finalement, nos adversaires semblent nous avoir suffisamment observés, puisqu'ils passent à l'assaut, Simiabraz bondissant vers son homologue challenger. Son poing se prépare a l'impact.
Jérémy: Lance flamme !
Une trainée qui ferait fondre la roche s'abat sur mon adversaire, mais cela n'arrête pas pour autant le duel de regard, qui se conclu par le mouvement furtif de ma cible. Le Simiabraz adverse esquive facilement sur le côté d'un simple bond à droite, avant de s'élancer pour attaquer à son tour.
Il fait grandir sa flamme au dessus de sa tête jusqu'à ce qu'elle enveloppe tout son corps, le rendant incandescent en une seule seconde et sprintant maintenant vers moi. Alors que mon Simiabraz bondit et se recroqueville dans les airs pour éviter le coup, celui de Lightning reprend appui sur le sol pour l'atteindre et réussit à toucher son adversaire de tout son corps.
Nos deux pokémon retombent sur le sol, l'un prend facilement appui grâce à ses jambes tandis que l'autre s'écrase contre la paroi rocheuse dans un bruit de souffrance. Malgré l'esquive de dernière seconde, Simiabraz n'a pas pu s'en tirer, au contraire, le coup a gagné en puissance avec l'incapacité de mon pokémon de le bloquer une fois en l'air.
La défensive n'a pas fonctionné, il ne nous restent donc qu'une option: l'anéantir sous attaque répétées.
Jérémy: Lève toi Simiabraz ! Ai-je dit sur le ton de la frustration.
Le fait que l'un de nous prenne la parole interpelle tous nos spectateurs présents, supporters comme détracteurs, à tourner leur attention vers moi. Pendant quasiment tout le combat, les deux dresseurs étaient restés muet et donnaient à leurs pokémons leurs instructions par la simple force de leur lien. Donc, une règle très simple à été mise en place dans la tête de chacun.
Quand l'un des adversaires s'expriment clairement, ça devient sérieux !
Et c'est se qui passa pour le camp du challenger alors que Simiabraz se relevait d'un saut à l'aide de ses mains pour reprendre une posture apte à la suite des hostilités. Ce n'était pas la première fois que cela arrivé, mais il avait retrouvé une flamme intense dans ses yeux, le genre qui ne s'éteint jamais et qui traduit une chose: l'envie d'en finir.
Reprenant ma position initiale, droite et levée comme le fier challenger que je suis, mes yeux brillant de la même intensité, je reprit part au combat.
Simiabraz s'élança en-avant tout en crachant une nouvelle attaque lance flamme, fessant briller des poings caché par la taille des étincelles. Il fallut peu de temps à notre adversaire pour faire de même, répondant par la même série d'actions. Et avec leur vitesse au sol croissante, les flammes s'estompèrent rapidement et les deux types combat en venaient au poings avec une hargne fulgurante, retranscrit dans chaque coup.
Les deux rivaux se lancés des frappes d'une puissance que j'avais rarement vu dans ce type d'échange, chaque coup en bloquant un autre et les rares atteignant leur cible ne pouvait le faire tomber. Toutes dents dehors et serrés les unes aux autres, les deux Simiabrazs s'empêchaient de hurler devant l'autre, cela ne ferait que les épuiser plus vite, et c'était non seulement un duel de force mais aussi d'endurance auxquels ils se livraient.
Bientôt, le force des coups individuels augmentaient encore, créant à chaque impact des ondes de chocs elles aussi croissantes, soulevant le vent à chaque poussée et forçant bientôt les spectateurs à reculer de quelques pas. L'arène semblait maintenant trop petite pour la puissance des coups donnés alors que l'affrontement ressemblait bien plus à un combat de boxe anglaise qu'autre chose.
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MON AVENTURE À ANDORA
PertualanganJe vis sur mon île natale nommée la région d'Andora, plus précisément sur un bout de terre religieux dans un petit village. Cela va faire bientôt un an que 12 dresseurs talentueux appelés les "champions" ont accosté ici, décidant de ranimer la régi...