🌸│25 octobre, Samedi.
J'étais assise à mon bureau, penchée sur mon carnet noir. Eh, mais vous êtes comme mon père, partez, partez ! Ce n'est pas pour vous, ce sont mes secrets !
— Mh, qu'est - ce que tu écris de beau ? passa papa une tête au-dessus de mon épaule.
— C'est un secret ! Tu n'as pas le droit ! Je me permets pour de lire ton journal intime !? caché - je comme je pouvais le contenu de mon carnet.
— Il faudrait déjà que j'en ai un, m'embrassa - t - il le haut de la tête, on va bientôt manger.
— Si j'avais le droit d'aller dans ta chambre, je suis sûre que je pourrais trouver de vrai dinguerie te concernant papa, chuchoté - je.
— Je te l'ai déjà dis, ce n'est pas bien de fouiller dans les affaires des autres. Je ne fouille pas dans tes affaires, alors par respect, tu ne fouilles pas dans les miennes. Et puis, ce qu'il a dans la chambre ne regarde que moi, tu n'as pas besoin de savoir tout ce que je cache.
Moi, je suis sûre que grand - mère, elle en sait des choses sur toi, et sur les fameux secrets que resellent ta chambre, mais comme pour les autres, elle joue très bien la femme qui ne sait rien.
Je n'ai pas attendu très longtemps, avant d'entendre la sonnette de l'appartement faire des siennes. Je me suis mise les deux mains sur les oreilles, essayant de faire comprendre à papa, qui était en cuisine, que je n'entendais rien, que je ne pouvais pas aller ouvrir la porte. Mais malgré cette ruse, papa était beaucoup plus malin que moi.
Je me suis levée de ma chambre, en soupirant lourdement, trainant des pieds jusqu'à la porte. Je voulais lui faire comprendre que je n'avais aucune envie de voir des gens, que j'aurais préféré continuer à écrire, même si je n'étais pas très inspiré pour le coup, je dois bien l'avouer.
— Et avec le sourire ! m'encouragea mon père.
— Sérieusement, qui vient embêter les gens, le soir ? J'aimerai bien savoir... Parce que à part tata Wendy et le facteur du dimanche, personne ne vient sonner après 18h...
J'avais l'idée de retrouver tata Wendy derrière cette porte, car nous n'étions pas dimanche, mais c'est avec surprise que je fis tata Juvia et tonton Grey. Qu'est - ce qu'ils font ici ?...
— Tata Juvia ? Parrain ?
— Coucou ma grande.
Ce ne sont ni les frères et sœurs de mon père, et encore moins de ma mère, je pense. Mais depuis que je suis petite, ils me demandent de les appeler comme ça... Enfin, sauf parrain. Quand je suis de bonne humeur de l'appelle parrain, mais quand je ne suis pas d'humeur, parrain ne sort plus de ma bouche, c'est tonton Grey...
— Strom n'est pas là ? demandé - je une mine triste cherchant quand même derrière eux du regard.
— Non, son grand - père réclamait de le voir, m'avoua tata en se mettant à ma hauteur.
Je me suis mise, à lourdement soupirer, encore une fois. Je m'entendais plutôt bien avec Strom, malgré nos deux ans de différences. Il n'a encore que 5 ans. Et oui, je suis plus grande que lui, que ce soit au niveau de l'âge, qu'au final de la taille... Mais je sens qu'il va un jour me dépasser, je me sentais tellement petite à côté de lui...
Mais bon, ce n'est pas bien grave, il viendra une prochaine fois. D'ailleurs, je lui réserve un joli petit œil au beurre noir pour nos retrouvailles, je sais, je suis une grande romantique dans l'âme, papa me le dit souvent.
VOUS LISEZ
Disappears - Tome 1
FanfictionUne dispute sans intérêt, aucun dialogue pour comprendre la situation, une décision prise sur un coup de tête, une séparation définitive de leurs deux enfants qui sont des jumelles, voilà la situation qui résume bien la fin d'une histoire liant Nats...