Disappears - Tome 1

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🎈NDA Le lieu que je mentionne dans ce chapitre existe vraiment. Je suis allée, il n'y a pas si longtemps que ça, à Paris. Au muséum d'histoire naturelle, avec les animaux empaillées (super ambiance, je sais x)). Et j'ai vraiment trouvé ça intéressant pour les enfants, j'ai trouvé le lieu vraiment très beau (si on pends pas en compte que tous est empaillé).

Bonne lecture ! 💛

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🍁│Mercredi 29 octobre, 8 heures 23

La journée allait être mouvementée, pourtant, il n'y avait rien de si exceptionnel. Nous n'avions qu'une excursion au muséum d'histoire naturelle : La grande galerie de l'évolution. Ce serait mentir, de dire que je voulais y aller. Rien que le fait de voir des animaux morts, qui plus est empaillés, me donnait la nausée.

Si ça n'avait vraiment tenu qu'à moi, je n'y serais pas allée. Je serais restée à l'école, à faire des devoirs supplémentaires, sous les moqueries des autres, ça m'était bien égale. Mais avec quelques mots rassurants de maman, disons que j'ai réussi à prendre mon courage à deux mains... Et défier ma peur des animaux morts...

Le professeur avait beau parler, je ne l'écoutais qu'à moitié. Mon regard était tourné vers les vitres, je regardais le paysage défilait, le coude sur le rebord de la fenêtre, avec aucune expression dans les yeux.

— Pour cette excursion, nous avons la chance de recevoir la classe de CE1-A de l'école public Blue Garden, ils seront donc avec nous pour toute cette journée, parla le professeur en montrant sans doute un plan du musée, Bien sûr, vous aurez un train à faire, et surtout, à rendre à la fin de cette journée. Ce sera un travail de groupe, de deux personnes minimum. Pour ce qui est du repas, les externes vous devez avoir votre repas, tandis que les demi-pensionnaires, nous vous fournirons un sachet-repas à midi. Avez - vous des questions ?

Non, aucune. La seule chose qui m'embêter dans tout ça, c'est devoir faire des travaux de groupes... Le fait de faire des groupes ne me gêne pas, le problème c'est que... Je suis toujours toute seule. J'arrive toujours à trouver une solution pour travailler seule, alors que les autres travaillent en groupe, mais là, on dirait que je n'ai pas de solution.

Après tout, à l'école, les groupes se forment assez rapidement. Et on peut dire qu'il y a toujours une personne mise à l'écart, et qu'on critique dans son dos. Dans ma classe, c'est moi. Mais ça m'est bien égal. Les autres ont qu'à me juger, me critiquer, parler dans mon dos, du moment que la brutalité n'est pas physique, ça m'est bien égale.

Le professeur s'est mis à distribué les feuilles à remplir. Je les ai lu le plus rapidement possible. Les questions étaient plutôt simples, tout ce qu'il avait à faire c'était de trouver quelques informations, sans doute inscrits sur des tableaux. Et enfin prendre des photos avec l'appareil jetables qu'on nous avez donnés. Si le travail était noté, c'était vraiment pour une note facile. Seul un imbécile ne serait capable de trouver réponses à toutes ces questions.

Nous sommes alors arrivés au musée, au moment où j'avais fini d'analyser ma feuille. Il nous a demandé de sortir dans le calme du bus et d'attendre à l'entrée du musée. Comme d'habitude, j'ai attendu que tout le monde sortent. J'ai entendu les petits rires, et moqueries de la part des autres élèves, et puis, je connaissais que trop bien leurs phrases si je voulais passer avant eux : « Même pas en rêve que tu passes avant moi » ou « Mais elle se prend pour qui cela ? À vouloir sortir avant les autres ? ».

Les temps changent, les gens aussi. Dans la société actuelle, les personnes de mon rang sont vus sous différents angles : Soit on les admire, et on s'intéresse à eux que par intérêt. Soit on se moque d'eux en disant qu'ils ont toujours ce qu'ils veulent et que la moquerie est la moindre des choses face à la chance d'être riche et fortuné. Soit...