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🌟Jeudi 18 mars, 11 heures 53

Mon projet pour la journée était simple : Terminé cette matinée, et aller me poser dans mon bureau, m'isolant totalement des étudiants, pour pouvoir digérer tranquillement tout ce qui a pu se passer cette semaine, et me préparer mentalement à demain, et bien sûr au weekend qui va suivre.

— Pour la semaine prochaine. Vous me terminerez l'étude que vous avons pu commencer lors du cours précédents. Cette étude sera un devoir noté, décisive pour votre note de fin de semestre en ce qui concerne ce cours, noté - je le travail au tableau, nous n'aurons pas de cours en amphithéâtre demain. Merci de votre attention, à la semaine prochaine.

J'ai eu juste le temps pour donner les devoirs que la sonnerie s'est mise à se faire entendre dans tout le bâtiment. J'ai laissé échapper un profond soupire, avant de me laisser tomber sur ma chaise. La journée est enfin terminée pour moi.

— Euh... Madame... Je... Je peux vous posez une question ?... Pour ce qui est du devoir à rendre ?... se plaça une élève juste en face de mon bureau.

— Oui Manon ? relevé - je la tête vers elle toujours les mains dans mon sac en train de ranger mes affaires.

— Je me demandais si... Enfin... Comment dire... Dans les textes, et poésie que vous avez pu étudiez, ce genre de relation est courante, mais la réalité est bien différente, vous n'êtes pas d'accord ? me questionna - t - elle un peu hésitante.

— Quelle genre de situation ?

— Par exemple, quand nous avons étudié le livre de Manon Lescaut, on arriverait facilement à comprendre que cette pauvre fille était très naïve, juste qu'à totalement perdre la tête pour un homme, qui se jouait d'elle. Je me demandais s'il était possible de faire référence à ce livre dans l'étude à rendre. Vu que nous avons étudié le folie amoureuse dans les romans.

J'avais un peu du mal à la suivre. Le sourire angélique que j'ai pu gravé sur mon visage s'est rapidement transformé en un sourire nostalgique. Manon, il est vrai que je n'arrive pas à comprendre où tu veux en venir, mais cette question posée sur Manon Lescaut, me fait un peu pensé à ma situation de l'époque. Quand je vivais encore avec Natsu. Je vivais dans un monde, où j'étais totalement aveuglée par mes sentiments pour lui, je ne voyais que ça, je ne voyais que lui, et rien d'autres. Ici aussi, on peut parler d'une fièvre amoureuse. Mais j'étais encore plus naïve que Manon Lescaut...

— C'est une question plutôt intéressante que tu es en train de me poser. Je dirais que oui, tu peux y faire référence, tu peux même aller plus loin dans ta réflexion, rigolé - je nerveusement, car selon la philosophie, les sentiments, l'amour, ne sont là que pour donner satisfaction et donc donner une once de bonheur à l'existence de l'être humain. Alors que la littérature... essayé - je de trouver les bons mots pour lui donner le meilleur point de vue, c'est un peu plus compliqué... Je dirai que cela va dépendre du degré de folie de chaque un.

— Vous pensez qu'il est possible d'être aussi fou amoureux que les personnages issus de romance ? Ou de tragédie ? continua - t - elle à me questionner.

— Je te l'ai déjà dis Mano, cela va dépendre du degré de folie de chaque un : Pour certains, cela est totalement possible de tomber amoureux de quelqu'un, jusqu'à ce que notre vie tourne autour de cette personne, et pour d'autre... L'amour n'est qu'un sentiment comme un autre, on peut tomber amoureux de quelqu'un, mais pas jusqu'à en perdre notre raison, dis - je en prenant mes affaires avant de m'éloigner petit à petit d'elle.

Disappears - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant