Disappears - Tome 1

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🔥│Samedi 1 novembre, 1 heure 05

J'étais dans l'encadré des portes fenêtres. Cherchant Lucy du regard. Le jardin était vide. Une grande étendue d'herbe se dresser devant moi. Moi qui aurait penser trouver un ou deux couples dehors, non, rien. L'étage devait déjà bien être occupé... Malgré le fait que le salon soit encore bondé.

Après plusieurs secondes de recherche, je l'ai enfin trouvé. Assise dans l'herbe, en train de se réchauffer comme elle pouvait. Elle a dû en avoir assez de ce bruit à répétition, qui arrive à t'exploser les oreilles. Elle n'a jamais été très fan de ce genre d'évènement, déjà à l'époque. Elle faisait des efforts pour venir, parce que j'insistais. Je me suis mis à soupirer, avant de retirer ma veste, et la faire tomber sur sa tête, avant de m'asseoir à côté d'elle.

— Mais qu'est - ce que !? se débarrassa - t - elle de ma veste avant de remarquer ma présence, Natsu ? Qu'est - ce que tu fais là ? Je croyais que-

— La prochaine fois, penses à ramener quelque chose de plus chaud, on n'est plus en été, sortis - je un paquet de cigarette et mon briquet, ce serait bien dommage que tu attrapes froid aussi bêtement, lui proposé - je une cigarette.

Elle a doucement avancé sa main, avant de la reculer.

— Désolée... Je ne fume pas... baissa - t - elle la tête, ma veste toujours sur ses genoux.

Il n'y avait rien à répondre. J'ai juste haussé les épaules, avant de me mettre à fumer, sous le regard, en coin, de Lucy.

— Tu fumes depuis longtemps ? me posa - t - elle, à mon avis, une question stupide.

— On peut dire ça, soufflé - je un peu de fumée, mais je ne fume plus aussi régulièrement qu'avant, ça m'arrive d'en fumer une ou deux dans la semaine, et encore parfois c'est au mois. J'évite de fumer avec Nashi à côté...

— Tu fumais déjà à l'époque ? Je m'en souviens pourtant...

— ...Peut - être que tu me connaissais pas aussi bien que tu voulais le faire croire, la regardé - je en coin.

Elle n'a rien répondu. Elle s'est mise à se tripoter les doigts, le regard dans le vague, se frottant un peu les pieds.

— Qu'est - ce qu'il y a ?

— Rien...

— Quand tu te tripotes les doigts, c'est quelque chose te ronger l'esprit ou que tu es stressée, commencé - je à lui donner raison à me dire ce qu'il n'allait pas, quand tu as ce regard, c'est que tu n'oses pas regarder la personne en face de toi parce que ça la concerne. Et quand tu te frottes les pieds c'est que tu boudes, donc je repose la question, qu'est - ce qu'il y a ? insisté - je.

— Ha, ha, rigola - t - elle nerveusement, toi par contre, tu me connais sur le bout des doigts...

Je pense même pouvoir affirmer que je te connais mieux que personne. Mais toi ? Me connais - tu aussi bien que je te connais ?

— J'ai croisé Erza... Et... On peut dire que la conversation que j'ai eu avec elle n'était pas des plus agréables... Je me sens... Tellement désolée... Je sais qu'elle ne disait pas ça contre moi, et qu'elle avait raison... Mais ça m'a quand même mise en colère... Elle n'a pas le droit de me dire ça, ça ne la concerne même pas, de quoi elle se mêle ?

Je vois parfaitement où elle en venir. Erza a dû la croire par hasard après qu'elle soit sortie de la salle de bain. Et elle a dû la mettre en avertissement, lui disant de dégager où quelque chose dans le genre. D'un point de vue, je ne peux pas en vouloir à Erza de s'inquiéter pour moi, mais en même temps, je suis d'accord avec Lucy. Ce n'est pas à elle de régler cette histoire. Cette histoire ne concerne que Lucy et moi.