Disappears - Tome 1

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🌸│Dimanche 7 mars, 17 heures 05

J'étais, couchée sur le ventre, dans le salon, en train de feuilleter un vieille livre d'image, une sucette à la bouche. Tandis que papa était, assis, dans la cuisine, en train de taper des mots sur un ordinateur. On était chaque un dans son coin, ignorant la présence de l'autre. Mais je dois bien l'avouer, ça commençait un peu à me saouler. Il devait être sur son ordinateur depuis, au moins, 2 bonnes heures. Depuis qu'il était rentré en fait. Il n'a même pas dû remarqué que grand - mère était parti y'a une heure...

— On peut regarder un film ? lui demandé - je innocente.

— Regarde déjà la fin de celui que je t'ai mis et après, on en rediscutera.

J'ai soupiré assez fort, pour me faire entendre. Avant de retourner la tête vers la télé, zappant toutes les chaînes possibles. Je déteste quand on me répond comme il m'a répondu, et puis... Mon film est fini depuis au moins un bonne demi-heure, ça non plus, il n'a pas dû l'entendre.

Sans vraiment nous y attendre. La sonnette de l'appartement s'es faite entendre. Nos regards, qui ne s'était pas croisés de toute la journée, se rencontraient pour la première fois. On avait l'air aussi surpris l'un que l'autre, nous faisant comprendre qu'on n'attendait personne.

— On attend quelqu'un ? lui demandé - je en chuchotant, comme si je ne voulais pas que la personne, devant la porte, nous entend.

— Pas que je sache, répondit - il en fermant son ordinateur.

Dans le doute, je me suis, quand même, levée pour aller voir qui était à la porte. Honnêtement, je ne m'attendais à rien.

— Et si c'est un livreur ? Je fais quoi ? demandé - je en m'approchant, petit à petit de la porte.

— Bah... Comme d'habitude, me répondit - il sans chalant, en se levant de sa chaise pour se tourner vers l'évier de la cuisine.

— Merci pour ta réponse des plus précises... levé - je les yeux au ciel.

Après ça, j'ai eu, comme l'impression, que le temps se ralentissait. Mes yeux s'écarquillent, à chaque seconde, alors qu'elle souriait. Se fût la surprise total, j'avais toujours la main, posait sur la porte, alors que je la regardais droit dans les yeux, comme si c'était la première fois que je la voyais.

— L-Luna ? Mais... Mais qu'est - ce que tu fais là ?...

— — —

🦋║Hier

🍁│Samedi 6 mars, 14 heures 00

J'en ai marre...

— Ok, à moi de jouer, dit Matthieu, l'air de rien.

Je m'ennuie tellement...

— D'accord. Donc, je dois piocher une carte chance. Et... Je vais en prison ? Pff, pas le choix on dirait, hein Luna ? me questionna - t-  il, en souriant comme un idiot.

Mais tu ne veux pas me laisser tranquille !?

— On dirait que c'est à ton tour, me tendit - il les dés.

J'ai doucement pris les dés dans la main de Matthieu avant de les lancer sur le plateau de jeu.

— 6 ! Tu en as de la chance Luna ! s'exclama-t-il.

Ce n'était peut - être une impression, mais depuis les vacances de Noël, j'avais l'impression de voir Matthieu plus que les autres. Comme s'il était collé à moi. La colle commence à m'iriser un peu. Oups, j'commence à parler et penser comme Nashi. Je vois de moins en moins souvent Maman, il m'est même arrivé de demander à grand - père si elle partait, ou une connerie du genre parce que ça ne faisait 2 jours que je ne l'a voyais plus. Elle avait pris l'habitude de venir me faire un petit bisou avant d'aller au lit, mais là... Plus rien... D'où le fait que j'avais, osé, posé la question.