ME (& BADBOYS) √ FINI

CHAPITRE 18

PDV SIMON

Je distribue les sacs à dos à tout le monde, sous ordre du chef.

- Bien, vaut mieux prévenir que guérir comme on dit. Alors préparez vos affaires, mettez dans votre sac tout ce qui est nécessaire. Seulement ce qui est nécessaire, compris ?

Je regarde le chef anxieux. Les nouvelles ne sont vraiment pas bonnes. Un complot a été organisé contre nous, les Hoodlum.

- Soyez prêts à entendre l'alarme.
Il lance avant de descendre à son bureau.

Je jauge la réaction des autres pour voir s'ils sont prêts, confiants. Tous semblent inquiets, surtout Noah et Malia.
La jeune fille reste dans son coin, regardant son père discuter avec Siri.

Le médecin finit par emmener Philipp en bas, sûrement à l'infirmerie.
Et je sais pourquoi.

- Simon, je me retourne vers le bras droit, dis moi ce qu'il se passe.

Je pousse un soupir, j'en ai marre d'être au milieu d'eux deux. Le père ne dit rien au fils alors je lui dit tout et ensuite, il engueule son père de lui avoir caché des choses. C'est comme ça depuis des années. Pourtant, Lukas est prêt, c'est déjà un bon leader, peut-être un peu trop impatient. Rick veut juste lui épargner la pression, tant qu'il en est encore temps.

- Les Skulls ne sont pas seuls, ils ont le soutien des hommes de Cuaron. Je murmure pour que personne d'autres n'entendent. Ton père a prévu le plan AD.

Sa réaction ne se fait pas attendre. En même temps, il sait ce que ce plan implique.

- Je suis désolé Lukas.

Je lui donne une tape à l'épaule et descend moi aussi rejoindre le chef. Ces prochains jours vont êtres durs.

PDV MALIA

Je n'ai pas d'affaires à mettre dans ce sac. Les seuls vêtements que j'ai appartiennent soit à Lukas, soit à la soeur de Néo.

Néo ! J'ai complétement oublié de le prévenir ! Il doit croire que je suis morte, tuer par Alonso Cuaron...

Je dois le prévenir, c'est dingue ça de l'avoir oublié aussi vite.

- Ma chérie ?

Je relève la tête à l'entrée de mon père dans la chambre. Il ne semble pas serein mais c'est compréhensible. Personne ne sait ce qu'il nous attends.

- On va vraiment nous attaquer ?
Je demande faiblement.

- C'est fort possible... Il marmonne en s'asseyant à côté de moi sur le lit. Je dois te parler d'une chose très importante.

Mes yeux se pose sur une enveloppe blanche qu'il tient entre ses mains. Je fronce des sourcils, perdue.

- Qu'e...

- Mets-la dans ton sac et ne l'ouvre pas.
Il me coupe sérieux, presque autoritaire.

- Pourquoi dois-je la garder alors ?

- Parce que tu pourras l'ouvrir. Mais pas maintenant, d'accord ? Je hoche de la tête lentement. Malia, ça n'en a pas l'air, mais ici c'est chez toi. Ces gens sont nos alliés, nos amis.

- Qu'est-ce que tu dis ? On a un chez nous papa.
Je souris à moitié.

Je sens qu'il veut me faire passer un message, mais je ne comprends pas lequel.