ME (& BADBOYS) √ FINI

CHAPITRE 38

PDV MALIA

Je ne sais pas quoi faire...
Je serai bien tentée de faire le ménage dans la chambre des garçons mais entrer dans leur intimité serait déplacé, même pour nettoyer.

Je me mords l'intérieur des joues en réfléchissant à une idée. Que pourrais-je faire ? Un gâteau ? Non, je suis encore écoeurée de celui au chocolat que j'ai mangé. Une salade de fruit ? J'ai pas pris de fruits aux courses parce que les garçons n'en mangent jamais.
Je note pour moi-même d'en rajouter à la liste la première fois.

J'ouvre les placards un par un et tombe sur un rempli d'alcool en tout genre.

La voilà mon activité !

Soirée spéciale cocktail !

Je prends toutes les bouteilles, un saladier et un verre. Je vais faire le mélange par couleur.
D'abord, du transparent, ensuite, du ambré. L'alcool ambrée c'est le whisky, et je n'aime pas trop ça honnêtement. Enfin je ne le tiens pas beaucoup quoi.
Qu'est-ce que je pourrais mettre encore ?
Il n'y a pas tant de couleur que ça en fait...
Je sors du jus d'orange et en verse grandement dans le saladier.
Après avoir touillé tout ça, je plonge le verre dedans et l'essuie.

Je renifle le mélange et en bois une gorgée, hum, étonnement... C'est pas si mauvais que ça !

***

- Tu me cherches ?! C'est moi qu'tu parles de comme ça à moi ?! Je rugit en sautillant sur place. Tu vas voir !
Je le menace.

Je lance mon poing sur le punching-ball, une fois, deux fois. Après avoir dessiné pendant une heure, je suis vite retombée dans l'ennuie, alors je me suis posée devant la télé et ait regardé un documentaire sur la mafia russe. Je n'étais pas à fond dedans pour être honnête, et puis ça m'avait donné une idée.

Allez enfin voir cette salle d'entraînement.

Et je ne suis pas déçue ! Elle est mieux que l'ancienne. Déjà, il y a un vrai ring ! Et puis la hauteur sous plafond n'est pas négligeable, on se sens moins étriqués ici. Il y a du matos comme disent les autres.

Je prends mon verre par terre, le fini et le repose au sol.

- Tu vas souffrir !
Je lance avec un regard à faire peur et l'accent russe.

Je me remets à sautiller, essayant de garder l'équilibre. Ce cocktail est vraiment traître, je pense avec un léger tournis.

Je fixe le punching-ball dans les yeux, ou du moins là où il aurait pu en avoir, et lui lance mon plus beau crochet du droit.

Je suis surprise par la violence ! La fierté s'imprègne en moi tandis qu'un rire joyeux sort de ma bouche.

Puis je reçois un coup et tombe par terre dans un cri.

Je regarde la poire se balancer d'avant en arrière, je n'avais pas prévu qu'elle reviendrait vers moi si violemment.

Allongée au sol, je fixe le machin méchamment.

- Tu m'a frappé !
Je râle bruyamment.

Des bruits de pas dans les escaliers me font tourner la tête vers eux, ayant la flemme de me lever. Si on m'attaque, tant pis. Je suis trop bourrée.

PDV LUKAS

- On ne peux pas faire ça à la maison ?

- Non ! On doit vérifier qu'il n'y a pas de mouchard dans chaque liasse ici où il pourrait savoir où on habite.
Je réponds tranquillement.