ME (& BADBOYS) √ FINI

CHAPITRE 47

PDV LUKAS

C'est pas vrai ! Pourquoi est-elle autant contrariée ? Elle veut la mort du bourreau non ?
Il n'y a pas que ça je sais, il y a son ami qui l'inquiète aussi. Sans parler de la gaffe que j'ai faite...

Je peux toujours attendre pour qu'elle se confie à moi maintenant !

Je masse mon bras lentement, et commence l'entraînement en douceur.
C'est plus pour me détendre psychologiquement que pour gagner en force.

J'entends des pas derrière moi, bientôt, Riley apparaît dans mon champ de vision.

- Faut qu'on parle de Noah.

- J'ai remarqué ses regards noirs, ne t'inquiètes pas pour ça.
Je réponds en donnant des coups dans le sac.

- J'ai l'impression qu'il retourne sa veste.

Tiens, c'est exactement ce que j'ai pensé.

- Pas que lui.
Je lâche en haussant des épaules.

Plus les jours passes et plus de monde m'en veux.

- Qui d'autre ?

- Malia, tu n'a pas remarqué qu'elle s'inquiète beaucoup trop pour le geek ? Le gang est passé au second plan.
Je marmonne.

J'entends le parano soupirer.

- Arrêtes d'être aveugle tu veux. Elle ne s'est jamais inquiété pour le gang, seulement pour toi.

- Ne dis pas de conneries.
Je fronce des sourcils, irrité.

- À chaque fois qu'on part en mission, elle demande à Joe de veiller sur toi. Ses secrets qu'elle cache, c'est pour t'épargner. C'est évident.

Je m'arrête un instant, le regard dans le vague. Je ne savais pas, ne voyais pas ça comme ça. C'est étrange de me dire qu'elle tient à moi. Mon coeur se réchauffe subitement et accélère.

Je ne comprends pas ce changement...

- T'es tout rouge.
Se moque Riley.

Je lui envoie un regard noir et remonte les étages. Je dois lui parler.

Je vois Noah rentrer dans sa chambre mais ne fait pas plus attention que ça.
Je toque à la porte de la brune.

- Malia, il faut que je te parle.
Je lance pressé.

Je veux avoir cette conversation avant que le bourreau ne prenne sa voiture et ça pourrait être dans trois heures comme dans cinq minutes.

- Malia ?
J'insiste.

- Elle est dans la forêt, on vient de promener Micheline.

Je regarde Joe et découvre l'affreuse araignée dans ses mains, une longue ficelle autour de son corps. À ce moment là, j'ai de la peine pour cette bête.

- Va voir Simon et dis lui de me prévenir quand on pars.

- Ok, Lulu !

***

- Je ne veux pas me disputer.

Assise sur un arbre couché, la jeune fille m'a vu arriver de loin. Elle a l'air abattue et je n'aime vraiment pas la voir comme ça.

- Moi non plus.
Je soupire en m'asseyant à côté d'elle.
Je me sens déjà mieux, quand elle est dans mon champs de vision et à portée de main.