ME (& BADBOYS) √ FINI

CHAPITRE 51

PDV MALIA

- Joyeux anniversaire ma chérie !

J'ouvre le cadeau soigneusement emballé et découvre une magnifique boule à neige représentant une forêt enneigée.

- Merci papa ! Elle est trop belle...

Je n'arrive pas à m'empêcher de sourire. C'est le plus bel anniversaire de ma vie !

- Tu es jeune encore, il sourit, mais quand tu sera plus grande, nous irons camper !

Je le regarde les yeux brillants, j'ai toujours rêvé de faire du camping.

- Et on verra des ours ?
Je demande naïvement.

- Je n'espère pas ! Je sais que tu les trouves mignons, mais ils sont très dangereux.
S'amuse papa.

- Comment ils peuvent être méchants et mignons à la fois ?

Je ne comprends pas... Les ours sont toujours gentils dans les dessins animés.

- Tu sais... Il commence en secouant la boule à neige. C'est dans leur nature. Méfies toi de la beauté Malia, elle cache souvent quelque chose de mauvais.

Je hoquête en me réveillant, la voix de mon père encore dans ma tête.

J'avais oublié ce souvenir...

- Ça va ?

Je tourne la tête vers Riley, assis sur le second canapé. Il semblerait que je me sois assoupie après le tournoi.

- Moui, il est quelle heure ?
Je demande déboussolée.

Je ne sais absolument pas combien de temps j'ai dormi.

- Il est dix-sept heure passée.
Réponds le garçon à la crête.

Je le remercie et me lève du sofa, titubant un peu. Un arrière goût désagréable hante ma bouche alors je décide d'aller me brosser les dents dans ma salle de bain.
Le temps s'est obscurcit et l'envie de prendre un bain me démange.

Après réflexion, je m'en fait couler un, mettant la dose de gel douche dans l'eau pour la faire mousser.

***

- Tu as les mêmes cheveux qu'elle...

Je le regarde tristement, aujourd'hui est l'anniversaire de la mort de maman. Et comme chaque année, papa est triste.

- J'ai hérité de sa beauté. Je souris légèrement. Et de ton intelligence.

- Insinuerai tu que je suis laid ?

Je secoue la tête, faussement amusée et le rassure sur son physique. Papa n'est pas moche, il boit juste trop de bière, c'est tout.

Je le regarde se lever de table, sûrement pour aller se coucher. Il a eut la main lourde sur le vin rouge ce soir. Mais ce n'est pas moi qui le jugerais. J'avale mon traitement et finis mon dîner en silence, coupant le son de la télé. Je regarde les images dans un calme presque dérangeant.

Une fois le repas terminé, je m'occupe de tout débarrasser et de faire la vaisselle. Comme à chaque fois, je passe devant la chambre de mon père pour vérifier qu'il dorme correctement. Une fois, je l'ai trouvé tombé du lit, à même le parquet.

Je souris en le voyant dormir paisiblement et ferme délicatement sa porte de chambre. En me retournant pour aller dans la mienne, je vois que son bureau est ouvert. C'est bizarre...
Il le ferme toujours à clé d'habitude.