The Walking Dead (TOME 2)

IV. Elle me ressemble.

2 semaines plus tard.

La douleur qui se nourrit de douleur n'en devient que plus amère. II se mêle à une première douleur un indicible étonnement : on ne comprend absolument pas ce que nous veut cet hôte étranger. Il en est de même d'un premier remords. C'est quelque chose de si nouveau d'avoir à s'accuser, à abaisser un peu ce superbe moi, que la surprise suspend un moment la peine intense d'une pareille découverte. S'il y a courage à supporter la douleur, il y a faiblesse à lui rendre les armes, et à se tenir courbé sous son joug. Il vaut mieux l'épancher sur un cœur ami dont la parole sera pour elle un baume tempérant. En toute situation les femmes ont plus de causes de douleur que n'en a l'homme, et souffrent plus que lui. L'homme a sa force et l'exercice de sa puissance ; il agit, il va, il s'occupe, il pense, il embrasse l'avenir ; il y trouve des consolations ; mais la femme demeure, elle reste face à face avec les chagrins dont rien ne la distrait, elle descend jusqu'au fond de l'abîme qu'il a ouvert, le mesure et souvent le comble de ses vœux et de ses larmes.

Je me réveille les yeux engourdis. J'avais pour la première fois depuis longtemps réussi à fermer les yeux toute la nuit, j'étais vraiment fière. Aujourd'hui j'avais décidé de revoir les gens de mon passé, en d'autre therme, mes anciens amis. Je ne savais pas comme tous cela allait se passer et si j'oserai pénétrer entre les portes du Royaume, mais je devais rester forte. Même si j'avais accepté de les revoir, il fallait que je reste amble, ne pas que je cède à la tendresse et au bonheur qui me parcourait le corps autrefois. Celui que je crains le plus de revoir c'est Dixon, car avec le chasseur nous étions pareil. La fois ou l'on c'était embrassé était clairement de trop, certes on s'aimait bien tous les deux mais on ne se connaissait pas tellement et faut avouer que ce n'est pas le monde idéal pour tomber amoureuse, surtout maintenant.

J'enfile mes vêtements et ma cape avant de descendre les escaliers lentement, mon petit frère était assis sur le canapé, sur ses genoux se tenait May qui regardait attentivement un livre d'image en chantonnant avec sa petite voix d'enfant. Je n'aurais jamais cru dire ça mais sa petite voix de crécelle m'apaisait énormément. En deux semaines je mettais vraiment habituer à être la maman de cette enfant, elle était gentille, adorable et ne rechignais jamais. En d'autre therme, elle me ressemblait. Elle montait déjà à cheval et apprenais doucement à lire et à écrire avec mon petit frère qui adorait jouer le rôle du professeur. Les habitants de Vulgana l'adoraient aussi car elle avait adouci un peu mon cœur qui était devenu au file du temps dure comme de la pierre... Mais je restais toujours dur et froide mais seulement, un peu moins qu'avant...

-Maman, s'exclame la petite fille en se levant des genoux de mon frère pour venir vers moi.

Je l'intercepte en la prenant dans mes bras, passant mon bras en dessous de ses fesses. 

-Tu as bien dormi ma jolie ? Demandais-je en lui déposant un bisou sur le front.

Elle hocha de la tête, mon frère me regardait avec un sourire amusé.

-Quoi ? Demandais-je froidement.

-Je savais que tu serrais une excellente mère, fit-il avec un grand sourire.

-Ferme là ! 

Je ne pus m'empêcher de sourire avant de me diriger vers la cuisine toujours avec May dans mes bras qui ne bougeait pas. Quand je vous dis que cette gamine est adorable.

-T'sais qu'aujourd'hui on va au Royaume sœurette ? Lance Ethan qui c'était poser dans l'encadrement de la porte.

-M'en parle pas, fis-je en croquant dans ma pomme, j'y ai pensé toute la nuit.

Mon frère allait répondre, mais quelque chose nous interrompt soudainement. Quelqu'un toque à la porte, j'ai l'impression d'être H24 déranger, est-ce que les leaders ressentent tous la même chose ou c'est juste moi qui suis asociale ?
J'ouvre la porte avant de tomber sur Tony, il semblait décontracté et dans un élan de parole il me dit.