XIV.Je n'ai pas le choix.

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-Tout doux mon grand, fis-je avec une voix calme.

Je repasse au pas devant une vieille cabane en bois, j'attache ma monture à un poteau en bois, en dessous d'un arbre ou pendait d'une corde, un rodeur. Je fis une moue de dégout, le rodeur était bien mort, il ne bougeait plus mais il restait suspendu à l'arbre comme un pendu.

-Hé bas mon salaud, t'as passé une soirée un peu trop alcoolisée ? Ironisais en m'adressant au geek pendu. Mais répond pas j'sais, j'suis trop drôle.

Attirée par ma voix, Henry sort en trombe de la cabane suivis de la petite brune qui me regardait effrayer.

-Comment... Comment tu as su qu'on était ici ? Bégaye le p'tit blond.

-Faut dire que la vieille June à plus d'un tour dans son sac...

Il passe ses mains sur son visage, essayant de réfléchir à une solution car il savait que je venais chercher la fille.

-Vas t'en June... Dit leurs qu'on n'est pas là.

Je secoue la tête comme pour désapprouver sa proposition, je ne laisserais pas ce gosse avec la progéniture d'une psychopathe.

-S'il te plait, me supplie-t-il, elle ne veut pas retourner avec sa mère elle lui fait du mal et...

-Tu sais que si j'pouvais je l'aiderais, lui coupais-je la parole, on voudrait tous éviter que cette gosse soit menée comme ça par sa psychopathe de mère. Mais tu dois comprendre qu'elle n'est pas des nôtres ! Alors que Alden et l'autre que je ne connais pas oui, la casa del papel les tiens prisonnier.

Je marque un temps de pause, essayant de soutenir mon regard sur le ptit blond qui était totalement paumé.

-Et tu le sais, toi comme moi ce qu'elle leur fera si on ne lui rend pas la gosse

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-Et tu le sais, toi comme moi ce qu'elle leur fera si on ne lui rend pas la gosse.

-Il y a forcément une autre solution...

-Y'en a pas, j'suis désolée mais c'est comme ça.

-ce n'est pas juste on ne peut pas faire ça, désapprouve t'il.

Je soupire, je n'avais pas envie de m'expliquer sur le pourquoi du comment je voulais juste qu'on me passe la gosse pour que j'en finisse.

-On doit vivre avec ça sur le dos sans rechigner, point final. Maintenant emmène-moi la fille...

-Comment on peut vivre avec une telle culpabilité ? Souligne-t-il, ému.

Je continue à le regarder, shootant dans les cailloux pour m'occuper les pieds. Les mains dans les poches.

-Quand j'avais un peu près ton âge, commençais-je, j'ai vu mes parents mourir. Je sais que ça ma changée, que tout cela m'a changée. Depuis, pour moi tout est devenu une question de survie.

Je plonge mon regard au sol, n'osant pas affronter le regard du petit blond qui me fixait, droit dans les yeux.

-Puis quelqu'un d'autre est mort, quelqu'un de proche, quelqu'un qui étais apart... avec beaucoup de cœur. Il m'a laissé une lettre pour me dire que survivre, ce n'est pas vivre et ça m'a pris beaucoup trop de temps pour comprendre ce qu'il voulait réellement dire.

The Walking Dead (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant