XLIV. Henry.

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3 heures au paravent.

-Je vais vous crevez les yeux vous n'allez rien comprendre.

Je me débattais autant que je pouvais mais au bout d'un moment, Beta me lâche, enlevant le sac qui était sur ma tête. Je découvre devant moi mes amis, tous attaché et ligoté. Je compris directement qu'on n'était pas ici pour faire une partie de domino.

-Vous voulez quoi ? Cinglais en me relevant.

Mes mains étaient attachées et je ne pus pas agir ce qui au fond, me faisait réellement chier.

-Nous t'avons déjà demandé de supprimer ta communauté, ce que tu n'as pas fait. Rétorque Beta, aujourd'hui plus rien de ce que tu as à nous proposer ne nous intéresse.

-Alors quoi ? Sifflais-je, tu vas nous balancer d'une falaise un par un ?

-Peut-être bien ma jolie ou peut-être que je ferais autre chose... Je veux juste que tu regrettes.

-Regrettez de quoi ? Riais-je nerveusement. Il n'y a pas un seul jour qui passe sans que j'éprouve des regrets. Pas parce que tu me demandes ou que je devrais en avoir, mais parce que je repense à l'époque où j'étais dehors où j'étais toute seule, où j'étais une gamine idiote.

Tout le monde se tut, j'avais besoin de parler pour me sentir bien. J'en avais trop sur le cœur, il fallait que sa sorte voilà tout. Après je vous l'accorde le moment n'était peut-être pas adéquat.

- Je voudrais essayer de lui faire entendre raison, lui expliquer comment sont les choses. Mais j'peux pas. Cette gosse est morte il y a longtemps, il ne reste plus que cette femme qui essaye de survivre. Je dois vivre avec ça un point c'est tout. Réhabilité ? Un mot qui ne veut rien dire pas vrai ? Alors écoute moi bien Beta, jette-moi à l'eau si ça te chante, viole-moi si ça te plait mais ne touche pas à ma famille, à eux. Parce que j'ai compris une chose c'est qu'il y a les a les amis, la famille, et les amis qui deviennent la famille.

Beta ne dit plus un mot, certainement parce que je viens clairement de clamer mes sentiments hauts et forts, moi qui croyais que sa serait difficile, c'était clairement trop facile...

-Ne me fait pas perdre mon temps. Parce que, pour te dire la vérité, je n'en ai rien à foutre !

-Je vous laisse le temps de vous faire vos adieux. Fit-il tout penaud.

Il s'éclipse, je lui lance un regard de tueuse. J'eu soudainement un petit baume au cœur comme si je savais que c'était mes derniers instants sur terre. Quand il claque la porte, je me précipite vers Henry et Enid qui sont en panique. Je constate d'ailleurs qu'il n'y a pas Noah avec moi.

-ça va allez ok ! Je suis là.

Henry me lance un regard d'espoir tandis que Enid commence à pleurer. Je me lève et cherche activement un objet tranchant dans la grange. Il n'y a rien, que dalle.

-Quelqu'un n'a pas un couteau ? Criais-je en m'activant.

-Ils nous ont dépouillés, rétorque Tara en essayant de se lever.

-Putain !

Je continue de chercher, je tourne en rond. Tous semblent si sinistre autour de moi... Vous savez c'est comme si vous saviez que votre heure est venue mais que la minute de votre mors n'arrive jamais. Ma tête tourne et mes yeux scintillent, je m'écroule lourdement au sol en criant. Nous n'avons plus aucune solution, nous allions crever dans cette grange.

-Ju'...

La douce voix de Henry essaye de venir m'apaiser mais rien n'y fait j'ai envie de tout casser.

The Walking Dead (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant