XVII. Tue le Lydia !

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-ça me rappelle quand je lui coupais les cheveux, engagea la cavalière, nostalgique, lui aussi il avait une sacrée touffe sur la tête.

Daryl ne put s'empêcher de retenir un sourire de compassion, il savait que c'était compliquer pour elle de laisser paraître ses sentiments et c'était encore plus dure de parler de lui. Tellement compliqué qu'une larme s'échappa de son œil droit. Machinalement elle l'essuya, reniflant. Ce mouvement surpris l'archer qui se retourne précipitamment vers la jeune femme qui ne put se retenir plus longtemps. La fatigue et la pression qui appuyaient sur ses épaules ne l'aidait pas à faire le vide dans sa tête, elle se sentais horriblement perdu.

-Désolée, j'vais... J'vais allez me calmez un peu plus loin, balbutia-t-elle.

Elle commence à partir lorsqu'une pression vint se loger sur son poignet, elle dévala son regard jusqu'à Dixon. Ne comprenant pas pourquoi il la retenait, son regard était curieux ey intrigué.

-Reste, y'a pas de honte à pleurer. J'te jugerais pas...

Elle acquiesce et vint s'assoir à côté de son ami qui ne lâcha pas sa prise, par peur qu'elle s'envole à nouveau. Parce que oui, Daryl avait eu beaucoup de mal à accepter que son amie prenne des distances avec eux. Toutes les nuits pendant six ans il avait rêvé d'elle, il avait rêvé qu'elle soit auprès de lui, ce qui mettait en rogne le jeune homme. Il ne comprenait pas pourquoi il était tellement attaché à cette fille et pourquoi elle le rendait dingue mais tous ce qu'il savait c'est que si un jour il venait à la perdre, il ne savait pas s'il arriverait à remonter la pente... Il avait déjà perdu trop de gens dans sa vie, Merle son grand frère aussi impétueux que le tonnerre sur la plaine. Beth aussi douce qu'une brise fraîche du matin et Sophia, la petite de carol qu'il considérait comme sa propre fille lors de la mort de son père.

-Il me manque. Finit-elle par dire, discrètement.

-Moi aussi...

La jeune femme fut surprise que Dixon réagisse à ses paroles, elle eut cru qu'il ne rajouterait rien par peur de sortir le mot de trop.

-Quand j'étais plus jeune et que je n'arrivais pas à dormir, commença la cavalière, je rejoignais mon grand frère dans sa chambre

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-Quand j'étais plus jeune et que je n'arrivais pas à dormir, commença la cavalière, je rejoignais mon grand frère dans sa chambre. Il était souvent sur son toit, de temps à autre il fumait une clope en écoutant des musiques au piano sur une petite enceinte.

Dixon continua de regarder le feu tout en écoutant ce que son interlocutrice lui racontait. Quant à June, elle avait souvent besoin de se rappeler son passé pour se sentir vivante.

-Rick me disait souvent, "tu sais ce que je préfère dans les étoiles ?". Je lui répondais non.

Les mots semblaient être mâcher avant d'être cracher.

-Il me disait que si tu regardes chacune d'entre elle, là-haut, c'est que tu sais juste qu'il doit y avoir quelque chose de plus. Il n'avait pas peur de mourir, ce qu'il craignait le plus c'était le temps. Il le craignait parce qu'il avait peur de n'en n'avoir pas assez. Le temps de comprendre qui il est censé être. De trouver sa place dans ce monde avant de devoir y vivre. Il avait peur de manquer plein de chose.

The Walking Dead (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant