XXVIII.Le monde dans lequel nous vivons.

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Je me réveille, abasourdie par un bruit de crépitement et d'une odeur de cramer. Je me lève, j'avais réussi à ferme l'œil et franchement ça m'avait bien reposé. Revivre ce genre d'émotions te rend cahot... Je titube dans les escaliers, regardant à travers la bai-vitré qui donnait directement vu sur mon jardin, vieux. Abimé par le temps. Le chasseur y était, il avait allumé un grand feu et tenais dans ses bras un corps, un cadavre couvert d'un drap blanc qu'il jeta dans le feu. Je regarde les flemmes engloutir le corps de ma grande sœur tandis qu'un petit sourire mélancolique apparu sur mes lèvres machinalement, je ne pus m'empêcher de le remercier en chuchotant, même s'il ne m'entendait pas.

Je récupère quelque sac qui trainait dans ma vieille demeure pour récupérer les ressources nécessaires dont j'avais besoin. Quand le chasseur rentra, je lui en tendis un, sans dire un mot de plus.

-On va où ?

-En allant vers la ville, j'ai vu une voiture rouler. Il doit y avoir des survivants pas loin, faut qu'on trouve leur cachètes.

Il croisa les bras en arquant ses sourcils, j'avais comme l'impression que mon idée l'enchantait moyen.

-Tu ne pense pas que c'est une mauvaise idée, j'veux dire on ne sait même pas combien ils sont...

-Ouais, le coupais-je, mais je sais qu'on a besoin de renfort dans les communautés. Alors sois tu me suis, sois tu te casse.

Il grogna en enfilant le sac sur ses épaules.

-Je vais prendre ça comme un "oui".

-La voiture partait en qu'elle direction, enquit-il en rongeant ses ongles.

-Il roulait en direction du centre-ville, c'est tout ce que je sais Sherlock.

-Si on monte dans un building, au centre d'Atlanta on pourrait avoir une bonne vue sur la totalité de la ville, t'en pense quoi ?

-J'te suis Roméo, j'ai plus d'autre choix de toute manière.

Il hocha brutalement de la tête avant d'enfiler son arbalète sur son épaule droite et de sortir rapidement de ma maison. Je n'avais pas envie de la quitter, ça me faisait de la peine. Mais je dus une nouvelle fois accepter de m'en allez, pour toujours...

Daryl trottinait devant moi tandis que Rapallo faisait des grands pas pour marcher vite mais ne pas dépasser le chasseur. Nous étions à l'affut, tous les sens en éveil, prêt à bondir en cas de danger. Les rodeurs étaient nombreux quand nous arrivions en bas du building, Daryl rasait les murs tandis que moi j'essayais de tenir ma monture tranquille, mais il s'agitait et c'était assez compliqué... Ses fers retentissaient sur le sol ce qui nous mit vite dans une merde pas possible.

-Putain, grogna l'archer en se retournant vers moi, tu veux bien arrêter ce raffut ! On va se faire repérer.

-Ouais bas vas-y fait le toi-même, ripostais-je, mauvaise. Rapallo à peur, quand un animal a peur il bouge, c'est normal.

-Fait en sorte qu'il ne bouge pas alors !

-Mais t'es con ou te le fais exprès ?

-C'pas le moment pour qu'on s'embrouille faut avancer, explique-t-il en sortant de sa cachette.

Il lança un objet métallique, qui attira directement les rodeurs dans le sens opposé à nous, nous en profitons pour passer. Daryl acheva les quelques rodeurs qui trainait encore sur la route avant de passer sur la passerelle qui nous mène jusqu'au première étage du bâtiment.

-Met le là, fit Daryl en pointant du doigt un endroit où je puisse mettre mon cheval.

Je descends en flattant l'encolure musclé de mon vieux cheval marron. Je lui chuchotai deux trois mots à l'oreille avant de le laisser dans une espèce de vieux garage clôturé ou aucun rodeur n'aurait pu y pénétrer. Avec le chasseur nous montions à l'étage, arbalète et épée en avant. Des corps remplissaient le sol, nous devions les enjambés... Dans le long couloir il y avait comme une sorte d'ancien campement. Des tentes et des duvets était sur le sol... Robin des bois ouvrait la marche et je le suivais de très près. Nous finissons par arriver devant une porte cadenassée, mais entre ouverte. Je me faufile à l'intérieur tandis que Daryl couvre mes arrières. Quand nous avons pénétré dans la pièce nous découvrons un ancien bureau, certainement au patron de ce building. Un bureau en bois trônait la pièce et des canapés en cuir était disposé autour. Sur les murs, des tableaux étranges était accroché, le chasseur s'arrêta devant un. Regardant attentivement... Moi, je regarde directement par la fenêtre, découvrant une nouvelle fois l'horreur dans lequel nous vivons, bon dieu c'est encore pire vu du dessus !

The Walking Dead (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant