XLII. Frontière.

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-Rester sur vos gardes, cinglais-je en prenant les alentours en joues.

La nuit était tombée et les bêtes était de sortie, il fallait donc mieux se méfier. La noirceur appartient aux rodeurs, règle primordiale. C'est l'arbalétrier qui ouvrait la marche, on devait s'arrêter toute les deux secondes pour qu'il renifle le sol comme un petit chien... J'avais du mal à tenir mon cheval qui, avec le temps devenait de plus en plus peureux.

-Putain de merde, râle le chasseur, y'a un truc qui cloche les traces vont dans trois directions différentes. Ce n'est pas logique.

-Je confirme, râlais-je à mon tours, y'a rien qui est logique. On cherche quoi au juste ? Des morts ? Des vivants ? Ou des morts-vivants ?

Tout le monde se tut lorsqu'on entendit un bruit suspect, des branches qui craques et des cris rauque de vieille porte abîmée. C'est des rôdeurs.

-V'nez ! On fait demie tour, lança l'archer.

-Go go go ! Fit Michonne en s'activant.

Tony et Noah restèrent planter là. En éclairant là où les bruits venaient , je soupire en roulant des yeux.

-Putain les gars magnez-vous vous allez vous faire bouffer les miches.

-C'est-C'est des gars de la colline, bégaye Noah.

Je siffle pour dire à Daryl et Michonne de revenir. Je descends de mon cheval en sortant mon épée de son fourreau.

-Faite gaffe, c'est peut-être la tribu de the Mask, rester sur vos gardes

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-Faite gaffe, c'est peut-être la tribu de the Mask, rester sur vos gardes.

Les rodeurs tombent comme des mouches pendant le temps qu'on continue de pénétrer dans la forêt sombre et sinistre. Mais soudainement, les rodeurs deviennent plus nombreux et la panique commence à monter chez chacun d'entre nous. Malgré le noir, j'arrive à percevoir qu'un rodeur à étrangement un couteau bien aiguiser dans la main.

-Putain, c'est la casa de papel. Cinglais-je, faites attention à vous. Regardez leur main !

On dut se rapprocher les uns des autres, tous dos contres dos, on était soudainement piégé. Les faux rodeurs avaient formé une ronde autour de nous et à vrai dire cette histoire ne m'enchantait pas vraiment.

-Lâchez vos armes, lance une voix éraillée sur ma droite, je ne le répéterais pas.

Moi qui d'habitude n'a pas vraiment peur, je me retrouvais face à mon agresseur de l'autre fois. Beta, en d'autre therme, l'homme qui avait essayé d'abuser de moi. Je sentis directement la haine me monter et les yeux de Daryl vouloir le tuer. Nous lâchions nos armes sans discuter, ils avaient des flingues et des couteaux aiguisés. Vaut mieux ne pas trop se la jouer...

Ils nous avaient assommer, comme à leur habitude et trainer à travers les bois pour nous attacher comme de vulgaire poupée à un tronc d'arbre. Non loin de moi il avait attaché Rapallo à un arbre qui, malgré la panique totale, il continuait à brouter en vivant clairement sa meilleure vie. Je fus la dernière à me réveiller surement parce qu'il avait dut taper un peu trop fort sur ma belle gueule d'ange. J'étais à côté de Noah qui gigotais dans tous les sens en voulant se détacher, tandis que de l'autre côté Michonne criait des noms d'oiseaux. Il n'y avait que Daryl, Tony et moi qui n'étions pas en position de force pour agir de la sorte. Mais v'là-t 'y pas que l'autre timbré d'Alpha commence à pointer le bout de son nez. Comme à son habitude, toujours aussi repoussante...

The Walking Dead (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant