The Walking Dead (TOME 2)

XXVI.Une idée extravagante.

Après la petite altercation avec Dixon, j'avais décidé d'aller me calmer dans un endroit où je pouvais enfin être seule... J'harnache Rapallo, en prenant soin de ne pas trop me fatiguer, parce qu'au fond je savais que mes amis avaient raison, c'était pour mon bien de rester tranquille. Mais je refusais de croire que je devais rester là, sans rien faire ni bouger, De toute manière j'en était incapable. Une fois que les portes de ma communauté était passé, je me laisse guider par le doux son des sabots de mon cheval... Ma blessure au ventre me tirait, mais je m'en fichais pas mal.

Je m'arrête quelque mètre plus loin, descendant de Rapallo. Je l'accroche à une branche d'arbre solide pour qu'il puisse brouter. Quant à moi, je vais au bout du pont qui est en piteux état, laissant mes jambes pendre dans le vide. Revenir à l'endroit où Rick avait disparu m'aidait à faire le vide dans ma tête, cela m'aidait à prendre du recul. Tout d'un coup j'ai une idée, un peu extravagante. Je voulais revenir dans mon ancienne maison, je voulais voir comment elle c'était transformée avec le temps. 

Derechef, je remonte sur Rapallo. Regardant au loin, direction Atlanta dans ma maison d'enfance. Déjà je savais qu'elle était encore debout car Daryl était allé chercher mes anciens souvenirs dedans. Mais j'attendais de voir l'état...

Une heure plus tard.

De retour à la case départ à Atlanta, devant ma maison.

Les murs était encore bordé de lierre et la peinture jaunâtre de la maison semblait plutôt bien tenir. Étant donné que ça faisait plus de onze ans que j'étais partis. Dans les rues d'Atlanta, il n'y avait presque plus de rodeur, ils avaient dû s'éparpiller dans les campagnes avec le temps... Des cadavres d'humains et de macchabé jonchait sur le sol qui était d'une couleur noirâtre. 

Je descendis de Rapallo en poussant mon dernier soupire avant de regarder cette maison presque en ruine, elle n'était pas belle en la revoyant. Dans mes souvenirs les fleurs rose et jaune poussaient autour de la maison et la piscine avait une couleur bleu ciel. Bien quand approchant la maison, je vis la piscine verte et les fleurs étaient toute fanées. Tout semblait différent. Il y avait deux trois rodeurs qui semblait s'être noyé dans ma piscine creusé. 

J'étais peut-être stupide d'avoir abandonné ma maison bien que se mots sois bien trop fort, mais c'était mon choix. Je ne voulais pas rester dans une ville qui a une forte population de rodeurs....

Quand je m'approchai un peux je découvris que devant la porte blanche de l'entrée se trouvait une grande valise noire, je n'en avais pourtant pas laissé une. Je ne préférais ne pas l'ouvrir m'attendant à une mauvaise surprise. Je poussai la porte d'entrer et rentra dans mon ancienne demeure.

Tout était encore comme avant, je me dirigeai tout d'abord dans le salon. Les canapés en cuir tenaient encore la route bien qu'ils étaient très poussiéreux. La cheminé en pierre était plutôt propre, comme à son habitude. Sur le haut, un cadre s'y tenait. Une photo de nous cinq, ma mère mon père, mes deux frères, ma sœur et moi. Je pose mon sac à terre, avant de récupérer le cadre.

-Tout vas bien ? Fis une voix derrière moi.

Je me retourne, avec de gros yeux. Surprise par la personne qui se dresse devant moi, pourquoi il faut toujours qu'il me suive ?

-Ne t'inquiète pas le mouton sauvage est encore vivant, imbécile.

Il roula des yeux en croisant ses bras, il me regarde ausculter les moindres recoins de mon ancienne bâtisse. Titubant entre la cuisine et les autres pièces. Enfournant dans mon sac tous ce que je pouvais trouver... Je monte à l'étage, suivis de monsieur Dixon, qui après réfléxion, me suis depuis un bon moment.