The Walking Dead (TOME 2)

XI.Je ne suis plus comme avant...

2 jours après.

-Alors ça fonctionne ? Demandais-je au chasseur qui écoutais attentivement par la petite trappe de la prison.

Avec Dixon nous avions trouvé un moyen de faire parler Lydia, se moyen s'appelait Henry. Le petit blond était tomber sous le charme de la jeune fille et étant donné que leurs cellules étaient mitoyennes, la discutions entre eux ne pouvait être que bénéfique pour nous.

-J'sais pas trop, reprit Dixon, elle ne parle pas beaucoup et quand elle l'ouvre c'est pour marmonner des choses qu'on sait déjà.

-Ouais, elle ne veut pas trop en dire. Ça semble logique, faut qu'on continue de se relayer.

-Je pense sincèrement qu'on perd notre temps, ajoute Michonne qui venait de faire irruption derrière moi, elle ne dira jamais rien c'est une gosse qui dépend de sa mère.

-Ouep et c'est là toute la complexité.

-Appeler moi quand vous avez du nouveau ! Fit-elle avec un clin d'œil.

-C'est noté chef, lui répondis-je.

Je me tourne vers Daryl qui n'as pas bougé d'un poil, les deux adolescents ont arrêtés de parler, ils doivent pioncer ou nous écouter à leurs tours.

-J'vais allez voir la gosse, entrepris-je.

-Fait gaffe, hier elle à essayer de me blesser avec la louche pour boire.

-Bas alors Darylounet on s'fais mettre cahot par une jeune fille, me moquais-je en partant vers l'entrée de la prison.

-Marre toi bien, Grimes.

-T'es vraiment une gonzesse, trop susceptible.

-Redis encore une fois que je suis une gonzesse et j'viens t'étrangler.

-Même pas en rêve Cow-boy, dis-je en brandissant mon majeur.

Je pouvais sentir son regard sur moi, attendez c'est moi où il regardait mes fesses ? Je me retourne discrètement, le regardant du coin de l'œil.

-Oh ! Capitaine Cousteau, le ciel c'est plus haut.

Il fut surpris, gêner il sourit. Il était mignon quand il souriait, et je crois qu'il savait que son sourire me faisait craquer. J'arrive devant la porte, je pousse la porte avec mon pieds droit. Je déambule dans les escaliers en sifflotant, un pied après l'autre. Je me poste devant l'entrée de sa cellule. La gamine est toujours recroquevillée sur elle-même au fond, contre le mur en béton. Son regard est alarmant, elle cherche de la clémence et au plus profond de son être elle doit être terriblement troublé.

-Tiens, tiens voilà quelqu'un, fis-je avec une voix rauque.

La jeune fille trembla de plus belle, j'adorais faire peur aux gens. Mais elle, elle me faisait de la peine. C'est étrange, parfois j'ai envie de lui planter un gros couteau dans le crâne et d'autres fois, j'ai envie de la prendre dans mes bras.

-Tu te souviens Lydia, la première fois que je t'ai vue ce que je t'ai dit.

-Oui, répondit l'adolescente, en prenant ma voix, elle répéta, Je te laisse la vie sauve aujourd'hui ma belle, mais si je vous vois trainer, toi et ton groupe trop près de chez moi, je n'hésiterais pas à accrocher ta tête sur un poteau devant l'entrée de ma ville.

-Contente que mes avertissements te soient rentrés dans le crâne.

-Tant que c'était que tes avertissements et pas ton couteau.

Un mince sourire s'affiche sur mon visage, elle avait un bon sens de l'humour. En tout cas elle ne tenait pas ça de sa mère.

-Et la deuxième fois ?