Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.

Une coquille vide.

Le monde se mit à s'emballer autour de Kanari qui resta immobile debout, fixant d'un air vide le corps de Kizana Sunobu.

Quand elle vit le cadavre Kokona hurla et partit en courant. D'autres élèves virent le corps. Les membres du club de sport et du club occulte.

Les professeurs, le directeur et la conseillère d'orientation arrivèrent en courant. Kanari n'avait pas bougé. Elle sentit vaguement qu'on lui mettait une main sur l'épaule pour l'éloigner de cette vision d'horreur.

Les élèves qui avaient vu Kizana furent rassemblés dans le bureau de la conseillère d'orientation et les autres élèves eurent l'interdiction formelle de s'approcher du gymnase le temps que la police arrive.

Quand la police arriva chaque élève furent interrogés. Kanari restait debout devant le bureau de Genka immobile et muette. La conseillère l'avait fait asseoir et essayait en vain de la ramener sur terre.

Un policier toqua à la porte et demanda à interroger Kanari. La conseillère d'orientation soupira.

- Je crains que cela ne puisse être possible. Regardez.

Elle claqua plusieurs fois des doigts sous le nez de Kanari et frappa ses paume l'une contre l'autre à côté de son oreille. Aucune réaction.

- Elle est en état de choc compris l'agent. Il faut l'amener à l'hôpital... Son témoignage nous sera précieux dès qu'elle aura recouvré ses esprits.

- Je vais appeler une ambulance se résigna Genka en saisissant son téléphone.

Entre temps elle appela Nasu Kankoshi pour endormir la jeune fille. Celle ci eut une réaction plutôt violente. Elle se leva d'un bond et se réfugia dans un coin de la pièce les yeux fixés sur la seringue que tenait l'infirmière. Et elle se mit à crier.

- Nasu posez la seringue au sol ordonna Genka.

L'infirmière s'exécuta et Kanari se détendit visiblement avant de retourner à son état de choc.

- Elle a peur des aiguilles compris la conseillère d'orientation. Écoute moi Kanari c'est moi qui vais te faire la piqûre. Tu te doutes bien que je ne te ferais pas de mal.

Kanari restait de nouveau sans réaction. Genka se pencha pour récupérer la seringue de tranquillisant et s'approcha doucement pour éviter une réaction brutale. Étonnamment la jeune fille la laissa s'approcher et lui planter l'aiguille dans le bras.

Le produit eut un effet immédiat et Kanari s'effondra endormie contre la conseillère d'orientation.

***

Kanari se réveilla à l'hôpital dans un lit douillet. Deux personnes étaient à son chevet. Miyuji et Kuroko. Son amie d'enfance lui tenait la main.

- Depuis combien de temps... Commença Kanari.

- Toute la journée il est sept heures du soir murmura Miyuji. Tu veux en parler ?

Kanari secoua doucement la tête. Dès qu'elle fermait les yeux elle voyait Kizana se balancer au bout de la corde. Kuroko s'éclaircit la gorge la tirant ainsi de ses pensées.

- Mlle Kunahito m'a demandé de te transmettre un message. Elle ne pourra pas venir te voir avant mardi. Elle a dit que tu comprendrais. En ce qui concerne le conseil étudiants nous te souhaitons un prompt rétablissement. Il en va de même pour les délinquants va savoir pourquoi. Pour ce qui est du travail scolaire Kaho Kanon refuse de te donner des devoirs tant que tu es à l'hôpital. Je vais m'en aller maintenant que tu es réveillée. Puis je faire quelque chose pour toi ?

Kanari secoua à nouveau la tête et la jeune fille en blazer blanc quitta la chambre la laissant avec Miyuji.

- Qu'est-ce qui...

- s'est passé ? Finit la jeune aux mèches rouges. La police n'a trouvé aucune preuve et ils mettent ça sur le compte du suicide. Peu de personnes y croient mais... On ne sait rien de plus. La police voulait t'interroger à ton réveil mais la conseillère les a convaincu d'attendre que tu sois prête. Elle m'a dit que tu devrais la joindre pour en parler avec elle.

Kanari hocha la tête et fixa le plafond. Miyuji lui embrassa le front et lui ordonna de se rendormir. À croire que les rôles s'inversaient. D'habitude c'était Kanari qui prenait soin d'elle.