Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.

"Je ne peux pas."

Au delà de la surprise Genka lui rendit aussitôt son baiser pendant plusieurs minutes avant de le cesser brusquement.

- Non Kyoshi je ne peux pas déclara t'elle en lui mettant une main devant la bouche.

- Mais pourquoi...

- Kyoshi tu es moralement a bout. Ta nièce vient de mourir et tu t'accrocher à la personne qui veille sur toi. Je ne veux pas abuser de ta faiblesse.

- Je le voulait ! protesta la blonde.

- Pour le moment je sais murmura la conseillère. Mais je ne veux pas que tu te réveilles un matin en sachant que c'est une erreur.

- Mais Genka...

- J'ai apprécié ce baiser je ne le nie pas et je serais là pour toi aussi longtemps que tu en auras besoin assura la conseillère mais... Porte le deuil d'Asu et quand tu en seras remise j'aviserais en conséquence. Pas avant.

- Pourquoi ?

- Parceque ce n'est pas juste dit Genka. Crois moi je tiens à toi mais je ne veux pas que tu fasses une erreur. Et surtout pas avec moi.

Après un moment d'incompréhension Kyoshi eut un léger sourire.

- Alors attend moi prince charmant. Je serais bientôt là.

- Je sais.

Elle tira la blonde dans ses bras et lui caressa les cheveux.

- Tu devrais te reposer un peu.

***

Kanari avait prévu l'enveloppe des condoléances et partit en direction de la salle où se trouvait l'autel d'Asu Rito en blazer noir. Elle remit l'argent à sa mère et se prosterna face au cadre. Elle resta ainsi quelques minutes et se releva. Un homme viens aussitôt à sa rencontre.

- J'imagine que tu es Kanari Merodi. Je suis Masuta Rito le père d'Asu. Marchons.

- Mes condoléances déclara Kanari en emboîtant le pas.

- Je te remercie. Asu nous avait parlé de toi. Tu es la cheffe du club de musique. La conseillère Kunahito nous a dit que tu avais tenté de l'empêcher de se mettre en danger. Je te remercie. Et j'aimerais te demander une faveur.

- Je vous écoute.

- Le nom de celui qui lui a fait ça.

- Je ne peux pas vous le dire soupira Kanari. J'ai mes raisons. Pour votre sécurité. Celle de mes proches. Je jure que le coupable sera puni mais il aura le droit à un procès équitable et sera présumé innocent jusqu'à ce que la sentence soit prononcé. C'est tout ce que je peux faire.

- Je ne peux pas accepter ça ! S'exclama l'homme en s'arrêtant.

- Asu était équitable. Fair-play. Vous croyez qu'elle accepterait que son meurtrier n'est pas de chance de se défendre ? Moi pas. J'arrêterai le coupable au nom de toute ses victimes. Mortes ou vives. Mais je ne me donne pas le droit de faire justice moi même. Veillez m'excuser.

Elle tourna les talons et revint vers l'autel.

- Pardonnes moi Asu. Mais tu ne pourrai pas condamner quelqu'un sans procès et moi non plus...

Sur ces mots elle quitta la salle et marcha avec détermination et colère. Elle finit par se retrouver devant chez la conseillère. Elle toqua et attendit.

Ce fut Kyoshi qui ouvrit.

- Oh fit Kanari décontenancée. Genka n'est pas là ?

- Si elle est sous la douche. Entre je t'en prie.

Kanari suivit sa professeure jusqu'au salon et s'assit sur le canapé.

- Je déteste votre beau frère. Veillez excuser ma franchise madame. Et mes plus sincères condoléances. J'appréciais beaucoup Asu.

- Merci... Comment tu as su...

- Votre sœur vous ressemble beaucoup. Je suis vraiment désolée pour Asu.

- Tu n'y est pour rien murmura Kyoshi. Mais je t'en prie ne laisse pas ce crime impuni. Fait tout pour mettre le coupable derrière les barreaux. Pour Asu.

- Je le ferais promis Kanari.

- Kyoshi? J'ai entendu frapper tout à l'heure fit la voix de Genka depuis le couloir

- Oui c'est moi je suis venue vous rendre visite répondit Kanari.

- Bonjour Kanari sourit Genka en arrivant vêtue d'une robe en laine noire. J'imagine que tu viens de l'autel?

- En effet. Son père a essayer de me faire cracher le nom. Je n'ai rien dit mais j'ai promis qu'il y aurait justice. Asu ne voudrais pas de vengeance mais un procès équitable.

- Je vois. Tu as des idées ?

- À part la pister à la trace ce qui serait lui mettre un couteau entre les mains et me ligoter je ne sais pas. Des caméras ? Non. Elle les éviterait... Il faut que je sache qui est visé et cette fois je ne laisserai pas le choix.

Kyoshi intervient.

- Kanari tu ne devrais pas faire ça. Asu est morte c'est la troisième depuis le début de l'année. Aussi étrange que ça puisse paraître je ne veux pas que tu sois la suivante.

La professeure gardait la tête baissée et sa voix était rauque.

- Je vous remercie de votre inquiétude madame mais j'irai jusqu'au bout. La mère du coupable a assassiné la mienne. Je ne laisserai pas son enfant continuer ses méfaits. C'est une affaire de famille.

- Je comprends. Mais fait attention...