Conversation téléphonique.

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Kanari s'éveilla deux heures plus tard. Elle était seule. Elle ignorait depuis quand son amie d'enfance était partie mais sa présence avait un côté rassurant.

Tandis qu'elle se faisait cette réflexion une infirmière entra dans la chambre.

- Ravie de vous voir réveillée mademoiselle sourit elle. Je suis Soru Kanami l'infirmière en chef de ce secteur. As tu besoin de quelques chose ? Manger par exemple. Tu dormais pendant le service du repas.

Kanari secoua la tête et se rendit compte qu'elle portait une robe d'hôpital. Mais où était son uniforme ?! Son téléphone était dedans !

- Où sont mes vêtements ? J'aimerais bien récupérer mon téléphone...

- Tes vêtements ont été emportés par ton amie au mèches rouges. Elle a mit le contenu de tes poches dans la table de nuit. Tu es sûre que tu n'as pas faim?

- Non ça ira merci...

L'infirmière de retira et Kanari sortit son téléphone de la table de nuit. L'avoir lui procurait un faible réconfort. Sans s'en rendre compte elle avait composé le numéro de la conseillère d'orientation. Celle ci décrocha aussitôt.

- Kanari enfin! J'attends ton appel depuis ce matin ! Fit la voix soulagée de la conseillère d'orientation à l'autre bout du fil. Comme te sens tu ?

- Vide. Comme un rocher sous la tempête répondit Kanari. Je ne vous dérange pas j'espère...

- Non non la rassura Genka. J'écrivais avant de dormir. Tu veux parler de ce que tu te souviens ?

- Je ne me souviens pas de grand chose soupira la jeune fille. J'ai accompagné Kokona au gymnase et ensuite... Je la vois encore. Que mes yeux soient ouverts ou fermés j'ai un cadavre pendu accroché à la rétine. Et dire que j'étais au lycée hier... J'aurais du empêcher ça...

- Ne dis pas ça Kanari. Je t'en prie. C'est moi qui suis à blâmer. Tu m'a dit hier qu'il y avait quelqu'un à L'académie et je ne me suis pas déplacée. C'était forcément l'assassin de Kizana. Je t'ai ordonné de partir car je m'inquiétais pour toi. J'aurais du venir voir par moi même...

La voix de la conseillère semblait vraiment chargée de remords.

- Vous auriez été possiblement blessée aussi voir tuée. Non je n'ai pas pu protéger Kizana mais elle me le paiera. J'en fais le serment gronda Kanari qui commençai à être en proie à la colère.

- Calme toi Kanari dit Genka. La colère ne te feras pas avancer. Mais ne me crois pas sans cœur. Je comprends parfaitement ce que tu traverses. Écoute moi. Pour ta propre santé j'aimerais que tu restes à l'hôpital. J'ai demandé à Miyuji de veiller sur toi tant que je ne pourrai pas te rendre visite personnellement. Restes y au moins jusqu'à ce que l'image de Kizana sorte de ta tête d'accord ? Je viendrai te voir mardi soir.

- Je ne sais pas si je vais supporter ça mais je vais essayer... Comment va Kokona ?

- Mieux que toi. Elle a été interrogée par la police. Elle viendra sûrement te rendre visite. Pour le moment j'ai interdit à la police de t'interroger. Si tu te sens prête à leur parler appelle les.

- Ils n'ont rien trouvé n'est-ce pas ? Soupira Kanari.

- Non. Hormis que les gants du club de théâtre ont disparus et que l'incinérateur à été mis en route cette nuit. Si c'est Ayano elle est vraiment insaisissable. À croire que quelqu'un l'aide.

- Vous pensez à quelqu'un ?

- Non dit la conseillère.

Elle ment compris Kanari. Elle ne me pense pas en état de réfléchir dessus.

- Très bien. Je vais vous laisser dormir. Je ne vous dit pas à demain vu que je reste à l'hôpital déclara Kanari d'une voix légèrement blasée.

- Je t'appellerai décida la conseillère. Je te souhaite une bonne nuit. Essaie de te reposer. Et Kanari ?

- Oui.

- Pourquoi tu m'as laissé te faire la piqûre ? Tu as bien peur des aiguilles ?

Kanari essaya de se remémorer le moment.

- Depuis que Ryoba m'a torturée je ne supporte pas la vue d'une seringue. J'ai l'impression que si elle s'approche de moi je vais retourner entre ses mains. Mais avec vous c'est différent. Je vous fais confiance. Et à raison. À part Miyuji et vous personne ne peut espérer me piquer.

- Je te remercie de ta franchise. Essaie de te reposer. À demain Kanari.

- À demain.

Elle raccrocha et posa son téléphone sur la table de nuit en soupirant.

Le weekend allait être long...

Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant