Le jour qui suivit la journée portes ouvertes il s'avéra que Kanari avait raison. Une ribambelle de journalistes attendait devant l'académie. Si j'ai essayé d'être patiente au départ ils m'ont vite agacée ce qui m'a rendue plus menaçante. Mes collègues n'en revenaient pas quand ils franchirent les grilles de l'école.
Au bout de dix minutes de disputes j'ai finalement réussi à les faire quitter les lieux et je me suis dépêchée de regagner mon bureau pour commencer à travailler.
A sept heures nous avons rassemblé les élèves au gymnase pour les remerciements publics aux délinquants. Je les ais appelés ainsi que chaque leader de club. Les garçons semblaient peu habitués à ce genre de reconnaissance mais se tinrent bien.
De retour dans mon bureau je me suis penchée sur mon ordinateur. C'est alors que Kanari m'a rendue son habituelle visite de courtoisie. Ou plus exactement elle m'a collé la frousse de ma vie. Je ne l'avais pas entendue entrée. Elle n'avait pas frappé ceci dit.
Elle avait entendu les professeures parler en salle des profs. À propos de mon comportement du matin avec les journalistes. Elle m'a demandé confirmation sur les propos entendus et j'ai essayé de faire de l'humour pour la détendre. Visiblement ce n'est pas mon fort vu qu'elle m'a demandé de laisser tomber le sarcasme et dit qu'elle ne voulait pas me causer d'ennuis. Délicate attention mais je voulais la tenir éloignée de ces rapaces des presses à scandale. Je lui ai donc dit que je recommencerai sans hésiter le lendemain.
Plus tard dans la journée elle m'envoya un mail avec deux nouvelles. Umeji Kizuguchi et Gita Yamahato formaient un couple et les délinquants acceptaient la nourriture que leur proposait le club de musique. Deux bonnes nouvelles en somme. Elle était vraiment efficace sur la question des délinquants.
Le lendemain ce fut rebelote et dix de dère. Les journalistes étaient encore là mais Kanari aussi. Je commençais à perdre patience quand elle me mis une main sur l'épaule pour me demander de la laissé parler. Je l'ai fait. À mon grand regret.
Si elle commença avec une simple déclaration elle perdit complètement son sang froid contre un journaliste à qui elle administra un coup de boule mémorable. Elle n'avait vraiment pas conscience des conséquences de ses actes. Je l'ai donc traînée dans mon bureau pour lui passer un sérieux savon.
Ça s'est mal passé. J'aurais dû m'en douter.
Je lui ait crié dessus et elle s'est montrée très insolente. Pour finir je lui ait fait une clé de bras pour lui enlever son brassard de cheffe de club. En retour elle m'a déboité une épaule que j'ai eu vite fait de remettre en place. Je l'ai ensuite mené au filles du conseil étudiant et suis descendue me reposer à l'infirmerie.
J'ai réussi à convaincre Kocho Shuyona de ne pas la renvoyer. Malgré ce qu'elle avait fait je ne voulais pas en venir à cette extrémité. J'ai besoin d'elle. Tant avec les délinquants et Ayano mais aussi sur le plan humain car c'est quelqu'un à qui je me suis attachée.
Elle n'a pas assisté à ses cours de la journée et sitôt remise de l'effet des calmants je l'ai cherché partout dans l'académie. Pas pour avoir des excuses ça je m'en fichais mais parceque j'étais inquiète. Elle ne manquait les cours que si quelque chose n'allait pas. En désespoir de cause j'ai demandé de l'aide au conseil étudiant. Nous ne l'avons pas trouvé.
Je suis rentrée avec le coeur lourds et me suis mise à travailler pour rattraper mon retard du matin. J'ai repris des calmants bien que Nasu me l'ai contre indiqué avec une activité nécessitant de la concentration. On a alors frappé à la porte.
C'était Kanari. Je l'ai invité à entrer et lui ai servit le thé. En quelques minutes à peine elle a compris que j'étais sous cachets. Je lui ait dit que Kocho voulais la renvoyer. Elle m'a interrogée sur le fait que ce ne soit pas fait. Je lui ait servit comme excuse qu'elle était mes yeux sur Ayano et les délinquants. Je crois qu'elle m'a crû.
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Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.
Hayran KurguDois-je le suivre et la quitter ou ne jamais partir pour l'avoir à mes côtés