Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.

Cours de self-défence.

Kanari entra et s'étira. Genka la mena dans la cuisine et lui servit le thé.

- Comment tu vas Kanari demanda t elle doucement.

- Je regrette de ne pas avoir arrêté Asu à temps... À part ça... J'ai la rage contre Ayano Aishi. Mais je pense qu'il y a pire que moi. Les parents d'Asu Rito et madame Taiso par exemple.

- J'irais chez Kyoshi ce soir et je rencontre les parents d'Asu Rito demain déclara Genka

- C'est bien ce que je dis il y a pire que moi sourit sombrement Kanari. Je vous souhaite un immense courage

- Merci soupira la conseillère en buvant une gorgée de thé. Il faut que tu appelles Miyuji. Elle s'inquiète pour toi.

- Ça va être une conversation des plus malaisante songea Kanari.

- Peut être mais au moins ça réglera le problème.

La jeune fille soupira et sortit son téléphone. Elle composa le numéro de son amie d'enfance qui décrocha aussitôt.

- Yo Kanari tu es où ?

- Chez la conseillère. Elle m'a dit de t'appeler répondit prudemment la chef du club de musique.

- Bon alors écoute je ne sais pas ce que tu as depuis vendredi mais je n'arrive pas à communiquer avec toi. Si c'est à propos du baiser saches que je ne t'en veux pas et que je passe l'éponge. On oublie ce qu'il s'est passé et on passe à autre chose ok?

-...

- Kanari ?

- Oui désolée tu devrais ouvrir un club de débats...

Genka éclata de rire.

- Pourquoi j'entends rire derrière toi? Questionna Miyuji

- C'est la conseillère. Visiblement elle est assez d'accord avec moi. Je passe du coq à l'âne mais tu as pensé à prendre des cours d'auto-défence ?

- Pas encore.

- Fait le. Et vite. Je ne veux pas que tu finisse comme Asu et Muja Kina.

La conseillère d'orientation intervient.

- Fais la venir. Je vais lui donner quelques leçon pour qu'elle ait les bases.

Kanari hocha la tête.

- Tu fait quelque chose là ?

- Non pourquoi ?

- Je vais te donner une adresse déclara Kanari. Viens.

- Ok j'arrive.

Elle raccrocha et Kanari regarda son téléphone avec un sourire.

- Elle me surprendra toujours soupira l'adolescente.

- Je pensais la même chose de celle que j'aimais sourit doucement Genka. C'est ce qu'il y a de mieux dans une relation. Qu'elle soit amicale ou plus.

- J'imagine que ça doit être vrai.

Kanari se concentra sur son thé. Quelques dizaines de minutes plus tard on frappa à la porte.

- J'y vais déclara Genka en se levant.

Elle revint avec Miyuji qui sauta au cou de Kanari.

- Salut toi !

- Salut Miyuji répondit distraitement Kanari. Tu sais pourquoi tu est là ?

- Non je pensais que tu allais me le dire.

- En fait c'est moi qui vais t'expliquer sourit la conseillère. Tu vas apprendre  ici et maintenant les bases des arts martiaux. Notamment comment désarmer et et maîtriser un potentiel agresseur. Je partage les inquiétudes de Kanari et elle ne sera pas toujours là pour te sauver.

- Si je résume je viens me faire tabasser...

- Nul violence là dedans. Juste un apprentissage qui pourrait rapidement s'avérer nécessaire pour tous. Allons dans le salon, je vais t'apprendre les gestes à faire.

Elle mena les deux adolescentes dans la pièce d'en face et recula le canapé pour dégager un espace au centre de la pièce. Elle prit aussi un stylo rouge abandonné sur la table basse.

- Commençons. Admettons que ce stylo est une arme blanche. Kanari tu vas jouer l'agresseur sur moi. Ne met pas de force le but est qu'elle voit et comprenne les mouvements que je vais utiliser d'accord.

Kanari hocha la tête et prit le stylo que la conseillère lui tendait. Elle se positionna de face et s'approcha avec une lenteur délibérée. Elle approcha le stylo de la tête de la conseillère qui lui attrapa le poignet armé.

Genka lui mit alors un coup sec dans la pliure du coude et la fit basculer face contre terre main armée dans le dos.

- Et là si tu veux être sûre qu'il ou elle ne recommence pas tu lui tire le bras d'un coup sec. Ça lui déboitera l'épaule à coup sûr.

- On va éviter merci intervient Kanari en tournant la tête sur le côté.

Genka sourit et lui lâcha le poignet. Kanari se releva.

- Tu as compris ? Questionna la conseillère en ramassant le stylo lâché pendant la démonstration.

- Je.. je pense répondit Miyuji.

- Très bien. Kanari tu vas refaire l'agresseur sur Miyuji cette fois. Ne t'inquiètes je te dirais quoi faire si tu est perdue promit Genka à cette dernière devant son expression choquée.

Les deux adolescentes se firent face et Kanari s'avança sur Miyuji qui lui bloqua le poignet.

- Et maintenant demanda t elle.

- Un coup sec dans la pliure du coude dit la conseillère qui suivait l'échange de loin.

Miyuji s'exécuta et mit Kanari sur le ventre.

- J'ai réussi interrogea Miyuji ?

- Oui sourit son amie d'enfance.

- Maintenant on va refaire la même chose à vitesse réelle. Kanari c'est quand tu veux ordonna la conseillère.

Kanari se tourna vers Miyuji et se jeta sur elle. La jeune fille lui bloqua le poignet juste à temps. Elle lui frappa la pliure du coude comme précédemment mais eut plus de mal à la mettre sur le ventre.

- Ça ira comme ça les stoppa Genka. Tu as compris le principe Miyuji c'est tout ce que je voulais. Révisez ça tout les matins. Je ne m'inquiète pas pour toi Kanari mais plus pour Miyuji.

Kanari se releva. Miyuji ramassa le crayon et le reposa sur la table.

- Restez ici je vais préparer à grignoter.

- Un coup de main ? proposa Kanari.

- Non merci ça ira sourit la conseillère en quittant le salon.

Les deux adolescentes s'assirent sur le canapé.

- On en est à combien cette fois ? demanda Miyuji en se roulant en boule.

- Combien de quoi?

- De mort...

- Quatre répondit Kanari. Osana, Kizana, Asu, et l'infirmière. L'ambiance va être tendue mercredi...

- J'ai peur avoua la jeune fille aux mèches rouges.

- Tu n'es pas la seule soupira Kanari. Bien que je n'ai pas la même frousse que toi. Miyuji il faut que tu sache que si je n'ai pas arrêté Ayano dans cinq semaines elle me tuera.

- Quoi?! S'écria Miyuji

- Je vais tout faire pour que ça n'arrive pas mais prépare toi à cette éventualité. Je suis égoïste je sais mais sa mère à tué la mienne. Je dois arrêter sa fille. C'est une affaire de famille.

- Venez manger les appela Genka depuis la cuisine.