Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.

La belle au bois dormant.

Kanari continuait de tenir le poignet de l'adulte.

- Restez avec moi. S'il vous plaît. Je ne veux pas être seule ici...

Genka soupira mais sourit.

- Très bien. Reposes toi je ne quitterais pas ton chevet promis t elle en lui caressant doucement les cheveux.

- Merci.

La jeune fille ferma les yeux et lâcha le poignet de la conseillère. Elle soupira et commença à avoir une respiration régulière signe qu'elle dormait. Genka sourit et la regarda un moment avant de sentir venir le sommeil. Elle lutta un moment mais finit par céder. Sa tête bascula vers les oreillers et elle s'endormit.

***

Quand Kanari se réveilla le lendemain il faisait encore nuit. Elle alluma la lumière et sourit en la voyant Genka endormie la tête sur son oreiller. L'horloge indiquait trois heures du matin. Elle décida donc de la laisser dormir et pour plus de confort elle lui retira les lunettes pour lui mettre dans la main. Elle la couvrit aussi jusqu'à la taille après l'avoir allongé doucement pour ne pas la réveiller.

Elle admira le résultat et sourit en attrapant son carnet de dessin. Endormie la conseillère faisait un model parfait. Elle était paisible.

Kanari se mit au travail et essaya de la crayonner sur le papier. Le rendu n'était pas si mal.

Elle continua au la regarder jusqu'à ce que celle ci ouvre les yeux.

- Où sont mes lunettes ? Fut sa première question.

- Dans votre main gauche répondit Kanari. Vous êtes mignonne quand vous dormez.

La conseillère se redressa le chignon de travers et les yeux encore à moitié fermés.

- Merci. Attends tu m'as dessinée ?!

Kanari lui montra le résultat.

- Je crois que c'est une de mes meilleurs succès en la matière dit elle fièrement

- Tu m'as grossi la poitrine constata Genka avec une pointe d'amusement.

Kanari regarda le dessin en compara avec la réalité.

- Non je crois que j'ai été plutôt réaliste pour le coup. Miyuji je lui grossit les seins. Pas vous. Vous en avez vraiment pas besoin croyez moi. Beaucoup d'européennes vous envieraient votre corps.

- Et beaucoup de japonais me mépriseraient pour la manière dont je le montre répondit la conseillère avec l'ombre d'un sourire sur le visage.

- En fait je mentirais si je disais que je n'y avais jamais pensé... Déclara Kanari en posant son carnet et son crayon de papier.

- Il s'agit d'une dispute que j'ai eu avec le directeur Shuyona. Une manière comme une autre de me rebeller contre son autorité. Je porte un tailleur comme il est exigé en ma fonction. Mais il n'est pas précisé comment je dois le porter. Je pourrais très bien mettre la jupe à la place du haut.

- Ça serait bizarre de mettre le haut en bas non? Et j'avais remarqué qu'entre le directeur Shuyona et vous l'ambiance n'était pas folle... Maintenant je comprends que ça remonte un peu. Je pensais que c'était en rapport avec les délinquants et le fait que vous couvriez mes conneries...

- Ça n'a rien arrangé en effet. Nos relations étaient mauvaise depuis quelques années. Aujourd'hui c'est tout juste si on se tolère dans la même pièce. Et si tu veux que je continue à te protéger surveille ton langage.

- Oui maman !

La conseillère leva les yeux au ciel et se dirigea vers la salle de bain dont elle ressortit coiffée correctement.

- Il est encore tôt constata t elle en regardant l'heure. Je n'en reviens pas de m'être endormie.

- Vous en aviez besoin sourit Kanari. C'est vrai que vous n'avez pas du dormir beaucoup depuis le début de la semaine... Quoi? Questionna t elle devant l'expression de la conseillère.

- Ça fait du bien de te revoir sourire. Ça m'avait manqué. Et je ne suis pas la seule.

- Par exemple ?

- Les filles du club de musique. Les délinquants. Ah oui et tu n'es pas au courant.

- De quoi?

- Les délinquants sont venus dans mon bureau hier matin. Leurs cheveux avaient retrouvés leur couleur originale. Ça m'a fait un choc.

- Et pas qu'à vous sourit Kanari.

- Kiba a parlé à Gita de ce qu'il s'est passé à l'hôpital il y a deux jours. Umeji n'a pas compris ta réaction quand tu es partie hier et il a posé la question à Gita qui lui a dit la vérité. Ils ont débarqués tous les cinq dans mon bureau et m'ont ordonné, je dit bien ordonner, d'arranger les choses avec toi. Ils m'ont dit que si je n'avais rien fait pour eux à l'époque je devais t'aider. Ils ont même menacés de sécher les cours jusqu'à ce que j'agisse. Et ils l'ont fait. Ils m'ont aussi dit quelque chose d'intéressant. Ils sont prêts à accepter de se sociabiliser mais ils ne le feront pas sans toi.

- Je me sens coupable vis à vis d'eux soupira Kanari. Je me suis presque servit de l'amitié qu'ils me portent pour les obliger à rentrer dans le moule. J'aimerais être honnête avec eux...

- Tu as conscience que ça pourrait tout faire échouer s'assura Genka en s'asseyant sur le lit.

- Oui mais à ce stade je suis prête à prendre le risque. Seulement il me faudrait une preuve de ce que j'avance. J'aimerais leur faire écouter la cassette. Il y a de fortes chances pour qu'ils nous maudissent toutes les deux pour le restant de nos jours mais il y en a aussi une petite pour qu'ils comprennent et acceptent ce que nous avons fait.

La conseillère se leva et se dirigea vers la porte. Elle se retourna au moment de l'ouvrir.

- Hé bien tu viens ? Si tu veux les voir aujourd'hui il va déjà falloir te sortir d'ici.