Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.

Elle ne va pas bien.

Miyuji se dépêcha de rejoindre de bureau de la conseillère d'orientation.

- Je suis là. Vous vouliez me voir?

- Oui Shan-san. Assis toi s'il te plaît.

Miyuji s'exécuta avec méfiance. Qu'est ce qui se passait ?

- Kanari ne va pas bien annonça la conseillère. Elle essaie de nous faire croire que c'est le cas mais psychologiquement elle est à bout. Regarde ce qu'elle à dessiné.

Elle lui montra la première feuille que Kanari avait rempli.

- Ça m'a pas l'air tordu comme dessin dit Miyuji en reposant la feuille sur le bureau.

- Non je suis d'accord avec toi. Mais je lui ait demandé de continuer à dessiner en me piquant le doigt avec ceci.

La conseillère sortit la seringue d'un tiroir. Elle lui tendit alors l'autre feuille. Les yeux de Miyuji s'agrandirent.

- C'est elle qui a dessiné ça ? Vous plaisantez?

- J'ai bien peur que non. Ces dessins nous en apprennent beaucoup sur son état psychologique. Elle veut plus que tout arrêter Ayano Aishi. Pour plusieurs raisons. La première par vengeance. C'est la raison la plus malsaine. Ensuite parce qu'elle veut être en paix avec elle même. Cette nuit elle est venue me réveiller car elle n'arrivait pas à dormir. Elle a peur. Je l'ai prise avec moi et elle s'est blottit dans mes bras. Ce matin elle m'a dit que si elle avait réussi à dormir c'est par qu'elle se sentait en sécurité. En sécurité contre moi. Ensuite la dernière raison est assez paradoxale avec ce que je viens de dire mais elle veut nous protéger. Toi Shan-san. Et moi. J'ignore jusqu'où elle ira pour ça. Et c'est ce dont j'ai peur.

- Pourquoi voudrait elle vous protéger ? Fin je veux dire... Vous êtes une adulte et vous savez vous défendre...

La conseillère soupira et passa ses doigts sur le verrou du tiroir fermé.

- La relation que j'ai avec Kanari est différente de celle que j'ai avec d'autres élèves. Je ne peux pas t'en dire les raisons car je ne peux pas parler pour Kanari et de mon côté je ne suis pas sûre à cent pour cent de ma pensée. La seule chose que tu dois retenir est que l'on tient l'une à l'autre. C'est pour cela que Kanari a en tête de me protéger. Pour ce qui est de te protéger toi la réponse est évidente.

- Je vois... Soupira Miyuji. Qu'est-ce que je peux faire ?

- Depuis que Kizana est morte Kanari n'a plus sourit. Elle ne s'allimente plus correctement et a des sauts d'humeur assez impressionnants. Je veux que tu l'aide à retrouver la joie de vivre. Je t'en prie. Tu es ma seule option.

Genka joignit les mains et se pencha en avant.

- Je n'ai pas d'humour déclara la conseillère d'orientation. Et ma différence d'âge avec elle est un obstacle. Mais je sais qu'elle se sent mal et ne rien pouvoir faire me rend folle. S'il te plaît.

Miyuji regarda la conseillère d'orientation avec surprise.

- Je... Je vais essayer... Mais je ne promets rien. Kanari n'écoute qu'elle même depuis la mort de sa mère. Ça fait deux ans qu'elle s'élève toute seule. La pousser à changer pourrait bien nous coûter notre amitié. J'espère que vous savez où vous allez.

- Je l'espère aussi.

Miyuji réfléchi une minute.

- Vous savez Kanari vous respecte beaucoup. Elle vous écoute comme elle écouterai sa mère. Il n'y a que vous qui puissiez lui faire entendre raison. Moi ça n'aura aucun effet. Vous, vous avez l'autorité et l'amour d'une mère pour elle. C'est pour ça que je pense que venant de vous ça aura d'avantage d'impact. Si c'est vous qui discutez avec elle elle vous écoutera.

- J'aimerais pouvoir te croire. Mais elle se ferme dès que j'aborde la question. Ou elle se met en colère. J'ignore ce que je peux faire pour elle.

- Laissez là venir vous parler. Cette nuit elle vous à réveillée. C'est une première étape. Continuez d'être là et elle s'ouvrira à vous. Ce n'est qu'une question de temps.

La conseillère médita sur les paroles de la jeune fille. Enfin elle soupira.

- Je ne veux pas qu'elle sache un mot de la discussion que nous venons d'avoir. Si elle apprend que tu étais ici trouves une excuse. Demain lorsque je la récupérerai, j'essaierai de mettre tes conseils en pratique. Tu peux y aller. Merci.

Miyuji se leva et sortit du bureau.

- Je me demandais pourquoi tu étais aussi longue. Qu'est-ce qu'elle te voulait ?

Miyuji se retourna en sursaut. Derrière elle se tenait Kanari les bras croisés.