Yandere Simulator : Une Affaire De Famille.

Un nouveau.

Genka s'essuya rapidement les yeux et donna l'ordre de rentrer. Un garçons blond aux cheveux en bataille entra dans le bureau.

- Bonjour madame la conseillère. Je suis Maxime Sora je viens de m'inscrire et le directeur m'a demandé de récupérer mon emploi du temps et quelques papiers ici.

Le garçon s'exprimait avec un accent français extrêmement prononcé. Genka le fixa quelques secondes et ouvrit son ordinateur.

- Oui bien sûr Sora-kun. Je lance l'impression de tes documents en salle des professeurs. Si tu as besoin quelque chose adresse toi à Kaho Kanon ta professeure. Elle est châtain avec des yeux jaunes et des lunettes. Shan-san va t'accompagner.

- Merci.

Miyuji fronça les sourcils devant la manœuvre sournoise de la conseillère et suivit Sora en dehors du bureau. La conseillère attendit quelques minutes et se leva pour rejoindre l'infirmerie. Ordinateur portable sous le bras.

- Du nouveau ? Questionna t elle

- Rien répondit Nasu Kankoshi l'infirmière. Elle ne s'est pas réveillée et soit dit entre nous je préfère qu'elle se réveille quand elle sera prête.

- Je vais veiller sur elle.

C'est ainsi qu'elle tira une chaise et se plaça à côté du lit avec son ordinateur ouvert sur ses genoux. Quelques dizaines de minutes plus tard Miyuji s'avançait près du lit. Les deux se regardèrent mais n'échangèrent pas mot. À huit heures et demi Miyuji monta en cours.

Kanari était toujours dans les vapes et elle émergea vers dix heures assez désorientée.

- Où suis-je ? fut sa première question.

- À l'infirmerie de L'Académie High répondit la conseillère d'orientation. Comment tu te sens ?

- J'ai l'impression de sortir d'un rêve déclara Kanari en se redressant.

- Reste allongée Kanari. Depuis quand tu n'as pas mangé ? Demanda la conseillère en fermant son ordinateur avant de le poser sur la table de chevet.

- Je sais plus... Ils m'ont mise sous perfusion... J'en avais pas besoin...

- Ils t'ont mise sous perfusion car tu ne t'allimentais pas expliqua Genka et se penchant vers la jeune fille.

- Vous allez me ramener là bas?

- Non soupira la conseillère d'orientation. Tu t'en échapperait même en camisole de force. Ça n'aurait aucun intérêt. Je sais que tu te sens bien mais ce n'est pas le cas. Je vais te suivre de près et si je vois que tu ne vas pas bien je prendrais les mesures nécessaires. Que tu sois pour ou contre. Peux tu m'expliquer pourquoi tu as frappé le vigile ?

- Il voulait me ramener dans ma chambre. C'était le seul moyen pour que je le distance sans qu'il puisse m'attraper répondit simplement Kanari.

- Il faisait ça pour ton bien. Écoute Kanari... La situation n'est pas simple. Si tu viens en cours c'est que tu es en état ce dont je doute quoi que tu puisses me dire. Tu étais encore sous le choc ce matin et j'ai passé la nuit à te chercher en ville. Vois les choses en face tu ne va pas bien.

Kanari fronça les sourcils.

- Je ne vous ait pas demandé de me retrouver que je sache. Je vais bien laissez moi tranquille un peu. Kizana est morte mais elle n'est sûrement pas la dernière en danger. Il faut que je surveille Ayano. Même si cela ne vous plaît pas.

Et ce disant la jeune fille commença à se redresser et à se lever.

- Je peux savoir où tu vas? interrogea la conseillère d'orientation et l'attrapant par le bras.

- Je rentre me chercher un uniforme et retourne en cours. À moins que vous soyez contre. J'ai raté deux jours. Je dois les rattraper.

Et elle tira son bras de la poigne de Genka.

- Kanari... Fais attention à toi je t'en prie...

- Pourquoi vous continuez à me protéger lança Kanari. Si vous vous faites prendre votre carrière en prendra un sacré coup.

- Je me fiche de ma carrière et de ma mise à l'épreuve si c'est pour ta santé ! Riposta violemment Genka en se levant d'un bond. Je t'ai déjà dit que je n'aurai aucun intérêt à ton renvoi. Mais je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose !

- Pourquoi ?! Pourquoi vous tenez tellement à ma santé ?!

- Parceque je tiens à toi tout court! Tu ne l'as toujours pas compris ? Finit la conseillère d'un ton triste.

Elle se leva et prit son ordinateur avant de quitter l'infirmerie à grand pas.