La valse de l'incertitude 3 /!\

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Attention aux âmes sensibles ! Ce chapitre contient un acte sexuel. Si vous ne voulez pas le lire, passez directement au chapitre suivant !

À nouveau, son cadet saisit parfaitement le message. Il sortit de son intérieur, obtenant un bougonnement étouffé par ses baisers, et il attrapa ses cuisses, le transportant jusqu'à son lit. Il le posa dessus et Wulong se positionna sur ses genoux, dos à lui.

Le ciel fut témoin du visage de Yichen qui emprunta une expression carnassière, son regard admira les courbes de son bassin, de son postérieur ferme. Quelle créature sur cette terre prétendait à une telle splendeur ? Même ainsi, empli d'un désir explosant, dénudé, cet homme l'éblouissait de sa grâce, une élégance qui n'était pas due à tous !

Le benjamin n'hésita pas pour rentrer en lui et se mouvoir. L'alchimiste fermait fortement ses paupières, serrait les dents pour taire ses gémissements, ses paumes agrippaient les draps et la main de son amant afin de se tenir à quelque chose. Yichen l'aidait en le maintenant contre lui, un poing autour de sa longueur qu'il pompait. Un trop-plein de plaisir submergeait l'alchimiste. Les va-et-vient, loin d'être violents, se révélaient d'une rapidité et d'une précision désarmantes. Wulong n'arrivait plus à suivre. En plus, leur abstinence d'un mois environ rendait chaque coup meilleur, il les savourait avec outrage. Aux pénétrations, il était propulsé en avant et ramené en arrière. Parfois, le jeune homme se stoppait subitement pour jouer un peu avec son sexe, puis il reprenait son rythme infernal.

— Yi-Yichen, je t'en prie,...plus... Tu me remplis si bien ! Yichen, s'il te plaît..!

— Oh par tous les dieux ! Mon amour, je t'aime !

Il adorait ces mots. Il ne pouvait se restreindre et les répétait à son oreille encore et encore. Le benjamin, excité par les mots de son amant, tomba dans ses derniers retranchements. Il l'informa de sa jouissance imminente et effectivement, l'alchimiste sentit sa semence peu après, il la sentit à l'intérieur de lui, et il se flattait que cet homme lui offre ce plaisir.

Yichen ne pensait pas à en finir là. Il prolongea ses coups de bassin pour stimuler davantage le point sensible de son aîné qui commençait à faiblir. Il se penchait de plus en plus et menaçait de s'écrouler. Toutefois, cette récompense ne pouvait décemment pas s'arrêter là ! Le cadet se retira délicatement et fit tournoyer Wulong dont le dos rencontra brusquement le lit. Il fallait également que son amant se libère. Pour ce faire, il pensa à divers moyens, mais un les satisferait tous deux.

— Te souviens-tu de la soirée du Festival des Grands Condors ? demanda le benjamin, essoufflé, sous les hochements de tête positifs de son amour. J'ai envie de recommencer !

— Es-tu certain ? s'enquit Wulong, un brin inquiet à ce souvenir. Dois-je te rappeler que tu t'étais plaint toute la semaine suivante ?

— Seulement pour t'embêter ! répondit-il, telle une évidence.

Il lui sourit et l'alchimiste lui adressa une œillade sombre, dépité par l'idiotie de son partenaire. Il s'était véritablement angoissé de son état à la suite de ce Festival ! Maintenant qu'il y réfléchissait, Yichen n'avait pas eu l'air aussi mal en point qu'il le prétendait. Pendant une semaine entière, Wulong avait incarné plusieurs rôles à la fois, celui de cuisinier, de porteur, de serviteur afin que Monsieur bouge le moins possible. Quel imbécile ! L'alchimiste s'apprêta à répliquer méchamment, mais il fut coupé.

— Mon amour, minauda Yichen, oublie l'impertinence de l'homme très vilain que je suis et laisse-moi prendre soin de toi. J'en ai tellement envie !

Son cadet saisit sa longueur fièrement pointée de l'homme qu'il chevauchait et sans se préparer, il l'enfonça dans sa propre entrée. Il frémit à ce choc, il se contracta, mais se força à glisser plus bas. Il ne semblait pas vraiment souffrir, mais plutôt vibrer  à la pénétration soudaine, son corps n'était pas habitué. La douleur devenait sa principale source de plaisir, et il ne réfléchit plus pour ressentir seulement les merveilleuses sensations procurées par le sexe de son amant.

La fosse des LamentationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant