Devenir parent 4 /!\

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Âme innocente s'abstenir ! Ce chapitre contient une scène à caractère sexuel. Si vous ne voulez pas la lire, passez directement au chapitre suivant. 


Voilà le mot qu'attendait le benjamin. Son sourire s'agrandit encore et il resserra gentiment sa prise autour de ses hanches, le collant à lui. L'alchimiste saisit le message et il plongea son visage dans le creux de sa nuque. L'étreinte s'éternisa un moment, les berçant dans un contentement satisfaisant. Puis, Yichen déposa un bisou sur son front. Un sur chacune de ses tempes. Un entre ses sourcils. Wulong leva ses lèvres à sa portée et le jeune homme accéda à sa requête. Ils reprirent où ils s'étaient stoppés, c'est-à-dire en plein baiser sensuel, agglutiné à l'autre.

Taquin, le jeune descendit sa bouche sur sa mâchoire et la baisota langoureusement, l'enfouit dans son cou pour lui procurer une sensation très plaisante. Wulong était conquis par ce chatouillis suave. Yichen titilla son lobe d'oreille et décela sa zone de sensibilité accrue au niveau de ses tempes. Il avait auparavant noté que l'alchimiste se les massait souvent, les baisers à cet endroit le faisaient frémir et respiraient fortement. Un léger couinement retentit aussi dans la chambre. Le guerrier de Jiǎo huá anticipa qu'il prenne peur de ses réactions et qu'il se détache une seconde fois, mais le fidèle de Hù lǐ ne broncha pas. Cela le fit d'autant plus sourire. Il l'avait facilement persuadé. De toute façon, pourquoi résister ? Ils savaient qu'aucun ne voulait de mal à l'autre. Ils ne détenaient nulle raison de se méfier.

— Mon amour, murmura-t-il à son oreille, voilà deux options : soit tu me chasses et je ne te toucherais plus ainsi, soit tu acceptes ce qu'il va se passer ensuite et tu assumeras tout.

Il était cruel avec son aîné qui peinait à inspirer sans suffoquer. La question ne se posait même pas. Bien entendu, Wulong éprouvait désormais un désir incommensurable et il comprenait l'intention du benjamin. Ce dernier aspirait à le lui faire avouer. Entendre certains mots à haute voix. D'abord, interdit, l'alchimiste se tut. Mais, Yichen ne comptait plus bouger tant qu'il n'aurait pas obtenu sa réponse.

— J'assumerai toutes les conséquences, affirma-t-il, malheureux sans les baisers.

Yichen lâcha un rire, il admirait tellement cet homme. Il ne put s'empêcher de l'embrasser sauvagement, mordillant ses lèvres étroites, exauçant son envie.

Conforté dans l'idée que l'alchimiste le désirait autant que lui, le jeune tâta son dos à la recherche d'une ficelle. Quand il la dénicha, il tira dessus et elle roula autour de son corps, défaisant la ceinture de Wulong. Celui-ci pâlit légèrement, se visualisant ce qui suivrait. L'attache se déposa silencieusement au sol et le jeune prit les pans de sa robe.

Toujours dans son optique de ne pas le bousculer, il lui ôta en premier sa robe principale, le laissant vêtu de ses dessous. Il dénoua le petit ruban et le fin tissu glissa également par terre. Torse nu, le fidèle de Hù lǐ avala sa salive tant bien que mal, son regard évitant avec soin celui de son vis-à-vis qui le dévorait. Il l'examinait avec son air pervers et carnassier, il bondirait bientôt sur cette proie alléchante.

— Regarde-moi, commanda-t-il. Concentre-toi uniquement sur moi et laisse-toi porter. Je ne te blesserai pas.

L'aîné n'en doutait pas une seconde. Il savait très bien qu'il était entre des mains courtoises qui vénéreraient son corps. Toutefois, ces mains l'effrayaient un peu. Elles n'étaient pas vraiment expérimentées, il s'agirait de leur première fois commune. Sauf qu'à Jiǎo huá, les jeunes bénéficiaient des ragots et des explications détaillées des anciens et des plus vigoureux. Donc, Yichen savait exactement dans quoi il les embarquait.

La fosse des LamentationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant