SECRET SUFFERING• Tome1

Chap8-Tyron

Après quelques minutes de recherche j'ai pu localiser les manifs qui auront lieu aujourd'hui et il faut dire qu'il y'en a qu'une seule ce qui signifie  que j'ai des chances de pouvoir l'y retrouver. Enfaite je n'ai jamais participé à ce genre de rassemblement et je sais pas trop comment m'y prendre en tout cas on verra sur place. À la suite de plusieurs autres recherches sur le sujet je m'en vais d'un pas décidé vers leur lieu de rassemblement.
Environ trente minutes de route plus tard, je remarque un amas de femmes et là je me demande si ça en vaut vraiment la peine, je suis prêt à faire demi-tour quand mon égo à la con me rappelle que je n'abonne jamais alors je me gare et sors de ma voiture. Ces femmes scandent un petit slogant j'en ai déjà mal à la tête alors que je m'avance vers la foule je distingue déjà une tignasse familière c'est elle. Elle est vêtue d'un t-shirt d'un jaune horrible avec écris dessus "Les femmes au pouvoir" je me questionne sur le fait qu'elles ne veulent pas une fois gouverner le monde. Alors que je me rapproche de plus en plus d'elle une femme assez corpulente m'interpelle.

-Eh mon mignon tu veux quoi?

-Je suis venue pour la manifestation.
Elle me sourie et là je remarque que je suis le seul mec présent dans quel merdier je me suis fourré?

C'est toujours avec ce même sourire niais qu'elle me tend le même horrible t-shirt qu'elles portent toutes, je le prends ne comptant pas le mettre mais, elle me regarde avec insistance. Elle me demande clairement d'arborer cette horreur alors je capitule l'enfile sur mon t-shirt noir respectif et lui fait un sourire tellement faux qu'enfin elle me lache la grappe c'était ça ou un doigt d'honneur et je n'ai pas très envi de me retrouver attaquer par une meute de meufs. Lorsque je me retourne enfin vers là où j'avais entrevu la chialeuse elle me scrute tout en pouffant de rire j'ai clairement envi de lui lâcher toutes les insultes que j'ai en stock mais il faut que je suive mon plan. Puisqu'elle ne semble pas vouloir se rapprocher je le fais et me retrouve juste en face d'elle il faut dire je la dépasse d'une tête.

-Qu'est ce que tu fouts là?
Elle a perdu son expression amusé qu'elle avait en se moquant de moi.

-À ton avis? Tu sais tu n'es pas la seule à soutenir des causes.

-C'est l'hôpital qui se fout de la charité là. Vas-y dis clairement que tu me suis.
Elle n'a pas tort.

-Tu n'es pas le centre de ce putain de monde donc arrête de vouloir te la raconter figure toi que j'ai envi qu'il y'est plus de femmes au sein du gouvernement.

-Dit le macho de service.
Au moment ou je veux répliquer toutes ces femmes recommencent à scander leur slogan.

Et elle aussi les imite il est hors de question que je prenne part à ça. Ce n'est pas que je n'hadère pas à leur cause juste que ma virilité va en prendre un trop grand coup. Je me contente donc de taper dans les mains en rythme comme la plus part le font.
Tout cela a durée une heure une putain d'heure à suivre des discours des applaudissements et à devoir supporter cette affreuse couleur jaune je sors de cette manif avec un mal de tête plusqu'autre chose.
Au moment où Kayla tiens ça me fait bizarre de l'appeler par son prénom bref au moment où Kayla sort de la foule je l'attrape le poignet et elle se retourne pour me faire face.

-Quoi encore?

-Ça te dit un Mcdo?

-Non maintenant lâche moi.
Je m'exécute.

-Ça t'arrive souvent de ne pas juger les gens sans apprendre à les connaitre?
Je tente cette carte.

-C'est pas que je t'ai flanqué une étiquette c'est juste que je ne veux tout simplement pas te voir.
Moi j'aurai préféré ne jamais avoir apperçu ta gueule mais j'en suis là.

-Juste un restau puis je te fiche la paix promis.
Envrai j'aurai aimé dire: fait pas ta désirée et bouge ton cul on va au Mcdo. Je préfère garder ça pour moi.

Elle soupire et entame la marche vers le fastfood qui est juste en face. Je lui emboîte le pas et nous nous retrouvons assis à une table face à face. Si je n'avais pas ce désir de tout le temps me comporter comme un être supérieur, je n'essayerais même pas de l'étudier.