SECRET SUFFERING• Tome1

Chap10- Tyron

On peut dire que tout se passe comme prévu j'ai même réussi à faire échapper de ses lèvres un petit rire. Tout le long nous avons débattu sur des films et télé-réalités j'aime bien ses points de vues mais j'ai fait exprès d'y être opposé pour rendre ça plus intéressant. Voilà la première étape est franchise même si je la sens toujours autant sur ses gardes et je n'en attendais pas moins d'elle. Ça fait déjà un moment que l'on a fini de manger.

-Alors pour toi Naruto c'est de la merde?
Je n'arrive toujours pas à y croire que quelqu'un ne peut pas aimer cet animé limite c'est le meilleur des animés.

-Je ne dirais pas ça comme ça l'histoire est bonne tu vois mais je ne peux pas juger tant que j'en ai pas vu l'intégralité. Je me suis endormie juste au premier épisode donc.
Je mets mes mains sur ma bouche de manière théâtrale.

-Laisse moi deviner tu es plutôt du genre princesse Disney?

-Ça alors c'est du n'importe quoi. Pourquoi les princesses sont toujours secourues par un homme? Ou secourues tout court? Y'a que la reine des neiges que j'apprécie elle elle véhicule une sorte d'indépendance s'enfuir de son royaume pour protéger les siens c'est un geste à saluer et en plus c'est sa soeur qui lui vient en aide pas un mec.
Et là, la rousse que dans d'autres circonstances j'aurai fait jouir dans les toillettes viens débarrasser et laisse l'adition.

Kayla et moi fixons le petit bout de papier.

-Ne t'attends pas à ce que je sois le genre de mec qui propose de payer à ta place.
Elle roule des yeux et sors de la poche de son jeans le montant nécessaire pour sa commande.

-Toute façon je ne t'aurais pas laisser payer pardi.

Subséquemment nous sortons du fastfood et elle s'arrête.

-Hummm je sais pas si je dois te remercier ou juste me tirer.

-Tire toi.
Okay bravo pour la délicatesse.

-Okay chao.
Je ne réponds pas il faut dire que j'ai été assez gentil pour aujourd'hui j'en ai ma claque.
Elle s'éloigne vers l'autre bout de la route okay vais pas rester planté là je me dirige donc vers ma voiture direction ma baraque à la con sur le chemin je m'arrête pour jeter ce truc jaunâtre dans une poubelle et me revoilà vêtu d'un simple t-shirt noir.

Jour2
Elle a été réceptive et a accepté assez facilement le déjeuner au début, je l'ai épluché du regard pendant de longues minutes car j'ai lu que un être humain juste après avoir été dévisagé longtemps soit est mal à l'aise et devient plus prompt à la discussion ou se braque par peur. Elle, comme je le pensais a agit suivant la première hypothèse  elle a même émis un rire sincère ce qui est un bon début. Conséquemment j'ai lancé des sujets de discussion typiques qui mettent à l'aise soixante pourcents des personnes elle fait partie de ce pourcentage malgré l'utilisation de toutes ces méthodes elle est toujours fermée je le sais. Mais ce n'est que le second jour, je finirai par transpercer sa carapace.

Je ferme mon cahier dédier à l'observation de la pleurnicharde et le range dans le tiroir de mon bureau je trouve ça normal de faire ce genre de chose pourquoi tout le monde ne le fait pas?
Cette nausée me revient d'un coup au moins cette fois je ne suis pas au lycée je me magne dans ma salle de bain et vomis mes tripes ça fait un jour que j'ai arrêté de prendre les médocs je pense que les vomissements devraient s'arrêter d'ici un jour.
J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir.

-Monsieur tout vas bien?
C'est Laurene la femme de ménage la dernière chose dont j'ai envi c'est qu'on me tienne les cheveux comme une meuf pendant que je gerbe.

-Ouai casse toi.
Je cris puis une nouvelle vague de mon déjeuner se retrouve dans la cuvette.

La porte de ma chambre se referme et plus rien juste les grognements que j'émets lorsque mon vomis sort de ma bouche.
Quand j'ai terminé je suis limite en sueur je suis vidé et fatigué je me lève tire la chasse et me dirige vers le lavabo en marbre je rince mon visage et me mire dans le miroir. Pourquoi ma putain de vie est à chier?  Cette question je me la pose chaque jour et je ne trouve toujours pas la réponse après un dernier coup d'oeil, je regagne ma chambre m'assois sur mon énorme lit et fixe le mur de l'autre côté de la pièce. Je fais pitié.